vendredi 25 octobre 2013

Celle qui devenait pudique...

Je ne suis pas une fille pudique à proprement parler. Enfin d'un point de vue de l'écrit j'entends parce que lorsqu'il s'agit du physique là c'est une autre paire de manches (à balai ohé ohé) car je n'ose pas passer dans le plus simple appareil devant mon miroir alors c'est pour dire...

Bref, je ne suis pas pudique, la preuve en est ce blog où, depuis plusieurs mois, je parle de moi (égocentrique bonjour) de ma vie et plus particulièrement de mon histoire d'amour avec le célébrissime Georges que vous commencez à connaître maintenant.
Sauf que au plus le temps passe, au plus l'histoire devient sérieuse, au plus ma vie prend un nouveau tournant, au moins je ressens le besoin d'en parler et au plus je deviens pudique sur la chose. "La chose" n'étant pas mon mec mais la situation hein (ni la main des Addams non plus enfin je m'égare là..) alors ça m'a poussé à la réflexion...
Moi, qui d'habitude aime tant raconter à foison mes anecdotes plus ou moins croustillantes vous en conviendrez, aime tant étaler mon bonheur sans prétention aucune mais juste parce que ça fait des années que j'attends les jolies choses qui me tombent dessus, là je deviens absolument le contraire...
Bizarre, bizarre...

NON. Pas si louche que ça finalement. Je crois juste que pour la toute première fois ( Jeanne Mas sors de ce corps) je suis réellement sincèrement heureuse n'ayons pas peur des adverbes et que donc, par conséquent, je n'ai pas besoin d'en faire des caisses pour prouver à Pierre, Paul ou Matthieu que je suis heureuse ou même me convaincre que c'est cela le vrai bonheur car je sais que je l'ai enfin trouvé et que j'ai ce réflexe, je pense humain, de vouloir préserver mon intimité, ma vie d'amoureuse pour lui, pour moi, pour nous.

Il y a eu cette période où aller dans le détail m'apportait de la satisfaction car j'avais besoin de brûler mes vieux démons du passé, de mettre noir sur blanc ce que je vivais afin d'être sûre que ce n'était pas un songe. Aujourd'hui je sais que c'est la vraie vie, qu'elle évolue de jours en jours et que j'apprends un peu plus chaque jour la définition du mot "amour".
Alors pas de panique, je continuerai à écrire par ici parce que ça m'éclate et ça m'apporte beaucoup d'échanger avec vous mais là il y a une petite part de mon Georgio et de moi que j'ai envie de conserver  intacte précieusement dans un joli écrin de velours loin de tout.

Nous avons tellement peu de choses qui nous appartiennent vraiment au final. Mais les instants uniques d'amour intenses eux sont bien nôtres et il n'appartient qu'à nous d'en prendre soin et de les conserver à l'abri des regards indiscrets.






mercredi 2 octobre 2013

Dis moi ce que tu aimes, je te dirai qui tu es

Mes jours et mes jours d'absence m'ont permis d'observer l'être humain et d'entendre les putains de conneries qu'ils déblatèrent à longueur de journées. Et moi la première qu'est ce que j'en dis des conneries!

L'Homme ( avec un grand H attention!Je ne parle pas uniquement de cet être humain un peu douillet qui passe le plus clair de son temps à boire des bières et jouer au nouveau GTA 5) aime se faire mousser en public et rare sont les gens qui assument leurs goûts un peu douteux. 
Car oui, nous avons tous des goûts un peu limite parfois que nous n'assumons pas devant le commun des mortels. Des chansons ringos que l'on chante à tue-tête sous la douche, des gros navets qu'on ne se lasse pas de mater, des petites fautes de goût vestimentaires que l'on adore mais que l'on garde bien secret pour paraître bien aux yeux d'autrui. 
Aussi il n'est pas fréquent de voir quelqu'un affirmer son amour pour Patrick Fiori ou Rock Voisine sur son mur Facebook. 
On privilégie les groupes de musique un peu cake, un peu décalé si possible pas tellement connu encore en France pour se la jouer précurseur, on ne parle en soirées que des films d'auteurs flamands vu en VO dans un petit ciné kitsh du coin parce que OMG les grosses prod américaines moi je ne peux pas! 
On ne jure que par nos fringues shoppées lors de virées à Londres parce que Primark c'est la vie! Va à Londres tu vas rêver! Quoiiiiii? Ca arrive à France! (Merde comment vais je faire pour craner?)

On a tous au moins une fois kiffer une bonne grosse daube hollywoodienne, on a tous au moins une fois kiffer un bon vieux tube de l'été ringard à crever mais putain d’entraînant, on s'est tous au moins une fois acheter une fringue chez Kiabi mais ça on le tait parce que ça le fait pas! 

On s'identifie sur les réseaux sociaux dans un festival de musique tendance, dans un resto hype, dans une grande ville qui bouge parce que l'on veut montrer que l'on a une vie de dingue de la mort qui tue.
Personne ne s'identifie à la bodega de son village, chez Buffalo Grill, dans un village reculé.Ben merde pourquoi? 

Encore une fois nous voilà conditionnés par le regard des autres. Je ne jette la pierre à personne car je suis victime aussi de ce phénomène à mon plus grand désespoir. 

Assumons d'aimer les légumes à volonté chez Flunch, assumons notre penchant pour Maitre Gim's, assumons de shopper par moment nos tops chez Gémo, assumons de connaitre par coeur les répliques du film "Les collègues" assumons d'aimer de la merde par moment parce que ça fait du bien tout simplement d'être vrai et d'arrêter de se créer un personnage de meuf ou de mec pseudo intello qui matte Arte alors que les Ch'tis à Hollywood n'ont aucun secret pour nous!

Visiter des expos décalées, découvrir des artistes méconnus, voir des films en VO qui font chialer, écouter de la musique de toute culture c'est méga chouette, c'est être ouvert d'esprit et désireux d'en apprendre toujours plus sur le monde qui nous entoure mais regarder l’Île des vérités avec du saucisson et un bon rosé du pays, sous un plaid In extenso (marque Auchan pour les plus snobinards qui passent par là) c'est la vie n'empêche!