dimanche 23 février 2014

Le bonheur: notion subjective.

Toi, derrière ton écran es-tu heureuse?

Le mot bonheur ou la notion la moins simple du monde entier.

Pour certains le bonheur se résume à avoir une maison, un(ou une) partenaire, deux enfants et un boulot stable. Certains aspirent à ça pour être parfaitement heureux.

D'autres gerbent sur ce rythme de vie ritualisé au possible et voient le bonheur dans le voyage,l'évasion,la folie,le manque de routine. Ainsi, certains seront heureux en n'ayant que des petits boulots de quelques mois leur permettant de mettre un peu d'argent de côté pour leurs prochains road-trip à l'étranger.

Pour ma part, je suis à mi-chemin entre ses deux opposés. Tellement à mi-chemin que parfois j'ai du mal à verbaliser ma notion du bonheur personnelle.

Je refuse le conformisme pur et dur et je fuis au plus profond de moi certaines choses comme par exemple le crédit maison pour le pavillon de 85m2 à la barrière blanche mais néanmoins je me suis rangée professionnellement avec un taf plus stable que ça tu meurs.

Le bonheur c'est quoi au juste?

Personne ne peut donner une réelle définition du bonheur ... Chacun se crée sa propre définition mais le plus compliqué réside dans le fait d'accepter que tes parents,ton amie,ton frère n'aient pas la même conception que toi.

22 ans/En couple/Double crédit maison-voiture/Bébé en cours.
Ce n'est absolument pas ma vision d'un avenir heureux mais je crois qu'il faut que j'apprenne à accepter que pour d'autres si si si c'est ça le bonheur parfait!

Arrêter de vouloir partager ma notion de l'épanouissement à autrui. Me concentrer sur mon propre bonheur et cesser de perdre mon énergie à convertir les casaniers à l'évasion, les non curieux à la découverte des choses.

Identifier ses envies propres, ses critères personnels...
Ce n'est pas une mince affaire au final d'être heureux et de le rester! Surtout de le rester!

Apprendre à être heureux est un travail de tous les jours, se battre pour obtenir ce qui nous fera nager dans le bonheur, prendre conscience de ce que nous avons déjà et qui nous aide à nous lever le matin le coeur en fête, ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre au risque de ne jamais vraiment atteindre cette sensation de plénitude un soir de printemps un verre de vin à la main et le sourire pendu aux lèvres tout simplement parce que le bonheur c'est ça, tout ce qui nous entoure, tout ce qui gravite autour de nous au quotidien.

Pour moi, finalement si j'y réfléchis bien, le bonheur c'est allier vie de couple, vie personnelle et vie professionnelle avec agilité. La liberté de pouvoir jongler tel un artiste de cirque entre une soirée en amoureux ou une soirée entre filles sans l'once d'une ombre au tableau. Réussir à m'épanouir au boulot mais pas que. Réussir à exister à coté du travail, à créer, à bricoler, à écrire et me sentir exister d'une autre façon qu'en pointant tous les matins. Rire, parler des heures avec Georges de nous,des autres,de la vie en général,boire du thé en abondance sans limite aucune tout en lisant un roman dans mon salon de mon coeur. Trouver le temps de bouger un peu mon popotin à la zumba deux fois par semaine et réussir à donner de l'amour, de l'énergie et de l'attention à tous ceux que j'aime.
Voilà ma définition du bonheur. Je suis encore loin du bonheur avec un grand B mais j'y travaille un peu plus chaque jour pour je l'espère un jour atteindre le paroxysme...










dimanche 16 février 2014

Prendre du recul


"Prendre du recul" l'expression française que je maudis le plus!

Oui parce que moi je ne sais pas prendre de recul. Je sais pas vous, j'essaie pourtant mais gros FAIL à chaque tentative.
Je suis une personne complexe au cerveau torturé et à la personnalité particulière je l'entends - surtout quand Georges me le rabâche à longueur de journées - mais je suis aussi une personne au grand coeur 
(huhu je m'envoie des tulipes c'est gratos)

Mais qui dit grand coeur dit grande cage thoracique emmerdes!

Aussi, je ne peux reprocher aux gens de ne pas agir de la même façon que moi et la déception est courante. Etre disponible tout le temps pour les gens, pas pour être la bonne samaritaine non juste parce que les liens avec autrui ça s'entretient, annuler certains programmes ou les raccourcir pour rendre service à un membre de sa famille, pour passer une soirée entre amis ou encore emmener un proche à l'aéroport (exemple fictif totalement pourri mais ayez pitié de moi je suis malade) et voir qu'à l'inverse les choses ne sont pas du tout équitables ça peut blesser et ça peut énerver et ça peut donner la sensation d'être prise pour une dinde, une bonne grosse dinde que l'on farcira de marrons à Noël prochain mais en y réfléchissant bien, ces personnes-là ne me demandent rien et sont bien moins tendues que moi car elles mènent leur petit bout de chemin en pensant à elles, à leur bien-être, à leur bonheur et elles ont 
bien raison!

Elles ne sont pas du style à annuler un week-end en amoureux pour mes beaux-yeux, ni du style à annuler un séjour entre amis ou encore de passer sur leur anniversaire de rencontre avec leur amoureux mais certaines autres personnes entières, et trop gentilles elles en seraient capables et c'est à ces gens-ci qu'il faut jeter des pierres car elles ne pensent pas assez à elles et souffrent plus que de raison au final.

Alors aujourd'hui, j'ai décidé de penser à moi et à ces personnes qui pensent comme moi et pour qui se retrouver c'est important.
L'amour fraternel, l'amour familial, l'amitié, l'amour au sein du couple toutes ces formes d'amour se rejoignent sur un seul et même point, l'entretien. Mais pour ça il faut être deux car seul on s'épuise bien vite.


Boire un thé avec une amie et déguster une crêpe tout en refaisant le monde et pouvoir déverser respectivement ses angoisses quotidiennes, sonner chez sa frangine, la regarder se maquiller et déverser respectivement ses angoisses quotidiennes sont des moments simples mais dont je ne me lasserai jamais 
et aujourd'hui je suis la plus heureuse d'arriver à m'organiser régulièrement des instants comme ça.


Quand au reste, j'apprends à prendre du recul....







lundi 3 février 2014

Valentin, FUCK YOU!

Bien qu'en couple depuis un an,totalement folle de mon Georges (sauf les jours où il ne comprend pas qu'un lit ça se fait tous les jours et qu'il me râle après parce que je me plains toujours d'être fatiguée, quotidien bonjour!) et bien que beaucoup moins anti-conformiste dans mes dernières chroniques qu'au tout début, je continue de gerber sur cette putain de fête de ce connard de Valentin de merde!

Qui peut décemment avoir envie d'inviter sa chérie au resto ce soir-là et de bouffer les uns sur les autres entourés de milliers de ballons en forme de coeur rouges et blancs, avec en fond Ti amo de Umberto Tozzi?
Un mec qui n'aime pas vraiment sa meuf c'est pas possible! Tout de suite,spontanément je vois un mec au prénom un peu flex genre Tony ou Mike (désolé pour les Tony et Mike qui passeront par là), avec un chapelet noir autour du cou,un tatouage de l'OM sur le pec et une voiture un peu tunée et lui je suis sûre que sa meuf kiffera être invitée dans le resto du coin pour déguster une superbe pizza en forme de coeur. Et pour les plus clichés, pourquoi ne pas en profiter pour demander sa dulcinée en mariage ce jour-là en dissimulant une bague dans la coupe de mousseux champagne au dessert?

Vous l'aurez compris, cette fête représente à mes yeux tout sauf l'amour. Elle fête surtout la naïveté des gens à payer 18 euros une pizza ce soir-là pour faire cake devant sa chère et tendre, à conditionner les gens à s'aimer ce jour-là précisément parce qu'il faut le faire!

"Attends Séverine de la compta est allée bouffer sur une péniche avec son mec l'an dernier, il faut qu'on fasse mieux cette année mamour!"

Un gros bourrage de crâne, un gros coup marketing qui arrange bien les empotés de l'amour, celles et ceux qui ne savent pas fêter leur amour au quotidien, celles et ceux qui aiment se voir offrir la moitié d'un coeur en argent ce jour-là...

Mais luttons contre cette foutaise bordel! Sommes nous si dociles et si mécanisés pour fêter les sentiments que l'on a pour celle ou celui qui partage notre vie un jour de février décidé par une grosse arnaque commerciale?


Boycottez les restos, les bijouteries, les fleuristes et les hôtels ce soir-là par pitié!

Un bon croque-monsieur en plateau téloche devant la saison 6 de Califonication ça c'est un programme de 14 février qui me botte!

Les réac diront que je suis jalouse ou aigrie mais je les emmerde parce que moi ma Saint-Valentin c'est tous les jours qu'il me la fête mon amoureux à travers un sms un peu cake, une soirée cocooning rigolote, une partie de jambe en l'air délurée ou même une engueulade un peu corsée qui finit bien tout simplement parce que ce n'est pas un pauvre mec sans imagination qui attends après ça pour me prouver quoi que ce soit! On va peut-être même aller jusqu'à boycotter les "je t'aime" ce jour-là juste pour les apprécier davantage les jours qui suivront...


PS: Chronique à prendre avec un peu de second degrés si possible...
Merci par avance...








dimanche 2 février 2014

Tatouée au boulot!

Qui dit "Chroniques d'une tatouée" dit tatouée (dingue n'est ce pas?).

J'avais, au début du blog, écrit une chronique sur le tatouage que vous pouvez retrouver ici pour celles et ceux qui m'ont découvert en cours de route (et qui n'ont pas pris la peine de remonter jusqu'à la toute première chronique maladroite et indécise qui date d'un an à présent)

Aujourd'hui j'avais envie de vous parler de mon expérience dans le cadre du boulot.
Ouiiii parce que j'ai beaucoup entendu de la part de connards aux idées très fermées que jamais je ne trouverai de boulot et surtout dans mon domaine (le social), que j'étais irresponsable de faire tant de tatouages visibles et qu'il ne fallait pas que je me plaigne si je pointais au chômage durant des années.
Agréable comme remarque vous en conviendrez.

Donc, aujourd'hui j'aimerais faire un pied de nez à toutes ces personnes pour qui le jugement n'a aucun secret, qui prennent plaisir à casser du sucre de canne sur le dos des autres sans que quiconque ne leur ai demandé l'once d'un avis sur la question!

Aujourd'hui, moi Elodie je bosse dans une très très grosse structure, la plus importante assurant la protection sociale et tout ça malgré mes dix tatouages sur le corps!

Dingue ou bien?

Alors oui je reconnais ne pas avoir complètement assumé mes tatoos dés le départ et avoir opté pour un gilet noir manches longues pour un entretien en plein d'août mais après seulement quelques jours au sein de la structure (et toujours en période d'essai) la chaleur ayant eu raison de moi, j'ai décidé de tomber la chemise mon gilet noir Zara et de laisser mes bras à la vue de toutes et tous et advienne que pourra.

Cinq mois plus tard. Période d'essai validée. Je suis toujours salariée et fière d'orner mes tatoos au quotidien.
J'ai la chance d'avoir un encadrement non regardant à ce niveau là, qui a préféré se baser sur mes compétences à tenir le poste ou non ( malin le linx), la chance d'avoir une équipe jeune et ouverte d'esprit qui ne m'a pas regardé comme si je sortais de la série The Walking Dead, la chance d'être tombée tout simplement sur des gens normaux qui ne jugent pas autrui à cause d'un peu d'encre dans le cou ou sur le bras.

Comme quoi on peut être tatouée et ne pas bosser uniquement dans une boutique de fringues branchée ou dans un bar en centre-ville.

Les moeurs évolueraient-elles ou suis je ultra chanceuse de bosser dans ce service là? Telle est la question...


Vos tatouages ont-ils été des barrières à vos projets professionnels et/ou personnels?