dimanche 6 décembre 2015

Les douceurs de l'hiver

Déguster un thé bien chaud aux saveurs de Noel accompagné d'une délicieuse tranche de pain d'épices tout en feuilletant mon magazine préféré.

Mijoter de bons petits plats bien gourmands où dansent en coeur champignons et lardons . Boire du vin rouge. Faire une overdose de foie-gras. Abuser de la cannelle dans mes desserts. 

Regarder pour la vingtième fois la saga de Sissi l'impératrice. Et les films à l'eau de rose de Noel sur M6. 

Faire mon sapin. Installer ma guirlande électrique aux couleurs traditionnelles. Coller des stickers en flocons de neige sur mes vitres. 

Emballer tous les cadeaux. Faire jongler les paillettes, les rubans dorés et les petites étiquettes à motifs avec un chant de Noel en fond. 

Bouquiner au coin du feu avec le bruit des flammes qui crépitent, des tonnes de bougies partout dans la maison. 

Me blottir dans mon plaid avec mon amoureux et mon chat devant notre série favorite. 

Troquer nos soirées potes en ville pour des soirées "jeux de société". 

Déguster des marrons chauds sur un marché de Noel. Y dégoter du confit d'oignon chez un petit producteur. 

Sortir ses gros gilets en laine, ses écharpes doudous et ses UGG d'amour. 

Aller marcher en forêt et y ramasser des pignes de pin pour parfaire sa deco de table pour les fêtes. Prendre l'air pur et couper avec le stress du quotidien. 

Préparer du chocolat chaud à son amoureux. Le déguster un dimanche après-midi cocooning coupé du monde rien que lui et moi. 

Espérer que quelques flocons surgissent dans les prochaines semaines pour faire un bonhomme de neige. 

Apprécier les moments tout simplement. Vivre dans la pleine conscience de tous ces petits instants parfois tres brefs mais qui font de moi une femme heureuse, épanouie et sereine. Capter le sourire, le petit geste tendre ou la jolie phrase qu'un proche nous offrira. Se blottir dans les bras de ceux qu'on aime pour se réchauffer. 

L'hiver est définitivement une période chaleureuse qui réchauffe nos cœurs. Profitons du froid dehors pour réchauffer nos corps et nos âmes et ainsi se laisser emporter par la magie de Noel. 






lundi 19 octobre 2015

Se protéger VS Être amoureux

Se protéger... Le maître mot au départ d'une histoire. On a morflé, on a vu nos copines se planter. Aujourd'hui, nous sommes prudentes, nous ne nous plongeons plus à corps perdu dans les premiers beaux yeux verts d'un Apollon qui traverse la ruelle.

Alors on met une protection maximale. On prend beaucoup de distance face à ce qu'il nous dit, ses agissements, ses promesses... 
On lutte. On renforce toujours un peu plus la carapace de Michel Angelo pour ne pas souffrir car l'amour ça peut faire mal. ( phrase du jour bonjour!) 

Sauf que moi je me pose une question: 
" Peut on garder Ad vitam aeternam cette soupape de protection? " 
Même lorsqu'on tombe amoureux? Lorsqu'on s'engage avec l'autre? Appart? Mariage? Bébé? 

Peut on se protéger à jamais? 

Je suis de celles qui se protègent. C'est plus fort que moi. Aux prémices d'une histoire je me méfie, je suis en mode vigilance nuits et jours quite a passer à côté de jolis mots, de doux moments mais je considère qu'il ne faut pas trop s'emballer donc je ne vis au final que 60% de mon histoire naissante comme ça si ça chute, la dégringolade ne sera pas trop rude. 

Mais lorsque je tombe en amour alors la j'accepte, avec la venue des sentiments, de baisser la garde, de m'investir à 1000% et donc de me protèger que très partiellement. 
Je ne réfléchis pas à tout ceci, cela vient avec le sentiment amoureux évidement, avec l'envie de partager ma vie actuelle avec la personne en question. 

C'est probablement dangereux je le concède mais je n'ai pas envie de lutter. Cela va bientot faire trois ans que je suis avec mon George, on a de jolis projets ensemble à moyen et long terme, de réels projets concrets et il est vrai qu'à ce jour je sais que j'ai laissé sur le bord de la route ma soupape protectrice. Aujourd'hui je donne tout ce j'ai dans mon histoire d'amour qui devient de jour en jour mon histoire de "vie" et je prend le risque de souffrir de nouveau mais tant pis! 

C'est le prix à payer. Être vulnérable, craindre la fin bien sûr mais je vis ce que j'ai à vivre avec lui à chaque nouvelle journée qui passe et advienne que pourra. 

Bien entendu je serai dévastée si un jour il prenait la porte, bien sûr que je ne croirai plus en l'amour mais j'aurai tout donné et je suis persuadée au moins que je n'aurai aucun regret d'avoir eu que le second rôle de cette comédie romantique malgre la triste fin...








dimanche 11 octobre 2015

Collect moments not things...

Voici une citation qui me parle particulièrement. 
Effectivement, je suis de celles qui aiment Instagram car j'aime tomber au hasard des clics sur de jolis instants entre amis ou familiaux, je prône l'être plutôt que l'avoir et pourtant... 
Je suis aussi de celles qui collectionnent les Wish List un peu partout (Insta, Pinterest, sur mes notes de l'I phone et sur mes multiples carnets dans mon sac à main) 
Toujours à la recherche du gilet en mohair qui me rendra heureuse, de la lampe esprit recup qui me rendra heureuse, de la crême hors de prix qui me rendra heureuse (ou pas...)

Toujours de nouvelles envies, de nouveaux besoins pour être à priori heureuse. 

Voici aujourd'hui 10 choses qui me rendent vraiment heureuse et qui ne me coûtent pas un centime. 

1. Siroter une tisane à la cannelle bien chaude dans mon lit juste avant d'éteindre la lumière. 

2. Voir George et mon chat d'amour Junkie jouer tous les deux chaque soir comme un rituel. 

3. Admirer la couleur des feuilles en automne, cette saison que j'aime tant, emmitouflée dans mon énorme écharpe bien chaude. 

4. Recevoir un sms de mon amoureux me disant qu'il m'aime comme ça de façon inopinée en plein milieu de la journée. 

5. Émincer des oignons, couper des champignons, faire rissoler des lardons et sentir les effluves du plat sur le feu tandis que la nuit tombe peu à peu par la fenêtre de la cuisine. 

6. Regarder encore et encore avec mon amoureux les dix saisons de Friends au creux de son épaule et rire en coeur à chaque intervention de Chandler. 

7. Sentir les vacances approchées. Compter les jours sur mon agenda et enfin atteindre le vendredi 16h. Claquer la porte du bureau. 

8. Passer des heures et des heures à refaire le monde avec ma petite sœur et les copines autour d'un bon verre de vin rouge. 

9. Aller balader dans la nature sans heure pour rentrer. Entendre le bruit des oiseaux, le ruissellement des cours d'eau et rien d'autre... 

10. Écouter mon Georgio jouer un morceau de guitare acoustique avec pour seule lumière la flamme d'une bougie sur la table du salon. 


Tout ça n'a pas de prix. Pour le reste, il y a Eurocard MasterCard! 



                                                             
     



                                                             

dimanche 23 août 2015

Carrie Bradshaw je ne t'aime plus!

Quatrième fois que je regarde les six saisons de Sex&The City dans ma jeune vie de presque trentenaire. Quatre fois et c'est la première fois que j'ai ce ressenti là.

Cette série représente beaucoup pour moi.Elle est à mes yeux la seule où les femmes sont libres d'être absolument ce qu'elles ont envie d'être. Carriériste, épouse au foyer, nymphomane ou encore idéaliste.

Oui idéaliste, et égoïste, et gnian-gnian et insupportable.
Oh My God, je m'en veux tellement d'écrire ces mots au sujet de Carrie Bradshaw, celle qui m'a fait aimer la série la toute première fois que je l'ai découverte, celle qui m'a donné envie d'écrire ce blog. Ce personnage m'a tellement porté autrefois et aujourd'hui j'ai eu littéralement envie de la baffer.

Jadis, je la voyais comme une amoureuse de l'amour, un peu fragile mais touchante et attachante, un brin utopiste mais passionnée et ça me plaisait. Oui, ça me plaisait parce que j'étais comme elle. Dépendante et prisonnière consentante de mon BIG à moi, voire de mes BIG à moi, à boire leurs paroles, à monopoliser nos conversations entre copines pour déchiffrer son SMS là où il n'y avait absolument rien a déchiffrer.
Voila pourquoi Carrie a été une sorte de modèle pour celle que j'ai été entre 20 et 25 ans.

Mais regarder une énième fois la série dans sa globalité m'a fâché avec Carrie. Je l'ai trouvé niaise à voir l'amour comme la seule chose qui puisse la rendre pleinement heureuse, je l'ai trouvé tellement centrée sur elle-même quand ses amies doivent faire face a la stérilité ou au cancer, je l'ai trouvé nunuche et surtout prête  à tout, à trop par amour quite  à partir loin de ses amies de toujours, démissionner de son boulot pour rejoindre l'homme qu'elle aime et dans lequel elle fonde absolument tous ses espoirs de bonheur sur un autre continent alors que déjà a New-York il ne lui accordait pas beaucoup de place dans sa vie. Une utopiste je vous dis qui pense que l'amour rime avec bonheur absolu.

Bref, la suite vous la connaissez. BIG la retrouve, ils se marièrent après un énième coup de p... de John pour les intimes qui l'a planté le D Day et n'eurent pas beaucoup d'enfants.

Aujourd'hui, a 29 ans et en ayant la vie que j'ai à ce jour, Carrie m'est apparue comme aux antipodes de la femme que j'aimerais être a 35 ans.
Ça me fait tout drôle moi qui ait badé ce personnage pendant presque dix ans.

Miranda. Femme indépendante qui a su au fil des saisons apprendre a conjuguer le verbe "aimer" sans jamais perdre de vue ni les valeurs de l'amitié ni celle du travail, qui est une maman imparfaite mais tellement super m'apparaît aujourd'hui comme la plus proche de celle que j'aimerais être la quarantaine arrivant.

Miranda, mon nouveau modèle en somme et vous?





lundi 17 août 2015

Les papillons dans le ventre


Jolie expression pour décrire ce que l’on ressent lorsqu’on rencontre une personne qui nous plait. J’ai ma petite variante perso, j’ai plutôt des guillis au cœur mais le principe est le même.
Les papillons au creux du ventre sont-il de rigueur à chaque rencontre ? Est-ce le baromètre à prendre en compte ? L’âge intervient-il dans tout ça ?

Il est évident que les comédies romantiques américaines nous conditionnent depuis le plus jeune âge, nous jeunes femmes entre 25 et 30 ans, à la rencontre du troisième type. Le cœur qui bat la chamade à te déplacer les organes, les papillons qui font des périlleux dans ton appareil digestif, les mains moites, le sourire figé et tutti quanti, c’est comme ça que l’on nous décrit l’amour au cinéma mais dans la vraie vie peut-on en attendre autant ?
Il est évident que l’étincelle est de rigueur, au moins une petite celle qui te donne envie de revoir le mec, celle qui te rend un peu niaise quand tu reçois un sms de lui, celle qui te change ton quotidien de célibataire. Mais après il faut se rendre à l’évidence nous n’avons plus 17 ans et ça se voit (et pas qu’au travers de ces rides d’expression qui commencent à naitre sur notre visage). La raison prend le pas sur la passion. Nos critères changent, nos plans de vie changent – si tant est qu’on en ait à 17 ans – et notre vision du couple inconsciemment se modifie.
Nous ne devons pas nous contenter du premier mec qui passe sous prétexte que la raison a pris le pas mais peut-on attendre la même chose à 17 ans et à presque 30 ?

Je suis de celles qui veulent avoir le cœur qui bat la chamade, je suis de celles qui ont le cœur qui bat la chamade quand je pense à mon George mais était-ce le cas au départ de notre relation ?
Je ne pense pas. J’ai oublié un peu je dois le confesser mais je me souviens avoir eu du mal à donner ma confiance, avoir eu du mal à m’investir, avoir eu du mal tout court et dans ces conditions, difficile de se laisser aller et de laisser s’envoler les papillons.
Mais aujourd’hui, deux ans et demi plus tard, j’ai changé. J’ai évolué. Aujourd’hui j’ai les guillis au cœur quand je pense à lui, à ce que nous avons déjà vécu, au bonheur dans lequel je suis au quotidien, et à celui qui nous attend encore. Je suis épanouie avec un grand E et j’ai réussi mon pari. Oublier mon passé, mes craintes et foncer avec lui malgré mon côté trop cérébral qui m’empêche souvent de vivre avec un grand V.
A 17 ans, nous demandons juste à notre mec d’être beau, drôle et d’avoir une jolie voiture pour frimer devant les copines.
A 26 ans, je voulais un mec fidèle, attentionné mais indépendant, qui sache me rendre heureuse tout en acceptant mon caractère bien trempé, mais qui sache me canaliser, qui aime voyager et qui soit respectueux. Bien sur le physique entre en compte encore passé 25 ans et heureusement mais il est important aussi de passer sur des petits détails comme les fringues, les gouts musicaux ou la couleur de sa couette sinon le risque de passer à côté d’une vraie historie, saine et sincère nous pend au nez. J’ai failli tout lâcher, il y a deux ans et demi de tout ça par peur, mais je me suis accrochée, il m’y a aidé et aujourd’hui je suis sincèrement la plus herseuse d’avoir tenu bon.
Il a su gagner ma confiance, je lui ai ouvert petit à petit mon cœur. Le pari est gagné et pourtant au départ je ne sais pas si beaucoup de personnes de notre entourage auraient parié cher sur notre cheval.
Le bonheur ça se cultive, ça s’entretient mais surtout ça se désire. Rien dans la vie ne nous tombe dans la main de façon parfaite. A nous d’en faire ce que l’on en veut ou de passer notre chemin si ce n’est pas suffisant mais ne perdons pas de vue que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs forcément et moi mon petit jardin romantique il me plait trop pour aller voir ailleurs ! 



 

mardi 11 août 2015

Se renouveler


Un couple est une équipe, deux partenaires de vie qui se soutiennent dans les mauvais moments, qui trinquent pour les bons moments et qui avancent main dans la main au fil du temps. Sauf que, nous ne sommes pas sans savoir que l’ennemi du couple est la routine. Cette petite pétasse pernicieuse qui arrive à pas de loups sans crier gare vite, très vite, trop vite. Une fois fini le temps de l’emménagement elle n’attend pas avant de venir se lover entre ton mec et toi sur le canap suédois.

Comment lutter ? Surtout dans un premier temps comment se rendre compte qu’elle est bien là ?

Il est évident que dans les premiers temps d’une histoire d’amour c’est la passion, la folie, la déraison et tout ce que tu veux mais lorsque tu décides de prendre un appart avec ton mec déjà la folie en prend un coup. Bonjour les factures, les soirées pyj devant la saison 7 de Friends (c’est ma préférée de toutes ne cherchez pas quand Ross apprend à Phoebe à faire du vélo j’ai envie de décéder de rire), les apéros avec les parents et tutti quanti. Au début, t’es heureuse mafoi c’est nouveau, c’est l’amour, c’est les meilleures soirées plateau TV de toute ta vie et même en boxer DBZ tu le trouves trop craquant ton George mais les jours passent, les mois passent et tout à coup tu comptes… Le dernier resto ? le dernier ciné ? La dernière surprise de ton amoureux ? Bouuuuuu c’est loin tellement que tu n’arrives même pas à compter sur tes doigts.

Il faut lutter ! LUTTER  t’entend ! Sinon tu sais ce qui t’attend ? Bientôt il pissera la porte ouverte, vous mangerez dans des assiettes en cartons même pour les grandes occasions et tu porteras des Crocs car l’utile aura remplacé l’agréable. Et oui ma vieille et pas besoin d’attendre 10 ans pour y parvenir, une ou deux années de vie commune suffisent !

Donc, on se prend en main.

Comment ?

  • On s’organise des soirées en amoureux à la maison mais on change le Mc Do par un petit plat « home-made » fait avec amour par George ou par toi peu importe tant qu’il est saupoudré de gingembre beaucoup d’amour, on troque le Coca par un bon vin rouge toujours attention je dis bien toujours dans des verres à vin. 
     
  • On soigne son apparence. Fini le tee-shirt troué Nirvana que tu aimes tant mais qui ressemble plus à ta serpière qu’à ta tenue de nuit. Pas besoin de sortir tous les soirs le porte-jarretelle non plus mais un peu de sexy ne fait pas de mal ; et pour Monsieur évidemment c’est la même, on évite le caleçon troué entre-jambe patin couffin je ne vous fait pas un dessin. 
     
  • On essaie de faire des sorties même en semaine. Je sais c’est dur, on a du mal à se sortir de la tête le réveil qui va sonner à 06 :00 mais c’est primordial de s’aérer à deux ou avec vos potes pour pouvoir apprécier les soirées cocooning. Il s’agit parfois juste d’aller boire un verre en terrasse une heure ou deux avec des amis, se concocter un petit-nique au bord d’une rivière, se faire un vide grenier nocturne… Rien de transcendant mais ça change et ça fait du bien à l’esprit. 
     
  • Faire l’amour ! Ben ouais ! On s’envoie en l’air ! Et pas que lorsque le lendemain on a posé un RTT. On se fait violence malgré la fatigue qui fout un coup derrière la nuque puis une fois la machine relancée la fatigue c’est vous qui lui tordrait le cou. Quelle fatigue d’ailleurs ? Jamais fatiguée quand il s’agit de gâtés ! Et partout – quand y’a pas de bambin évidemment sinon je sais c’est plus compliqué. 
    Je vous adresse tout mon soutien. 
     
  • On se prévoit des activités. Une nuit en cabane dans les arbres, un week-end au bord de la mer, un concert, une journée dans un parc, un restaurant atypique, une expo de photos, une randonnée … 

  • On se manque. Je m’explique. On organise des soirées séparées pour retrouver son cercle d'amis, pour boire du vin en parlant des relations hommes/femmes, du dernier Woody Allen ou de l'ouverture de la boutique Des Petits Hauts rue Joseph Vernet. On crée un manque, on s'oxygène mais on se languit les retrouvailles.

Ce n’est pas simple, c’est même compliqué. Pas d’être en couple à proprement dit non d’entretenir cette entité et de le faire vivre avec un C majuscule et non de vivoter sans passion ni partage. Il est important de partager beaucoup à deux, des choses qui n’appartiennent qu’au couple justement et les voyages par exemple sont de parfaits moments où l’on vit des choses seulement avec sa moitié. Il est important aussi de faire en sorte que le quotidien ne soit jamais le même, qu’il change, laisser la place à l’imprévu, tenter de nouvelles choses, essayer de se laisser aller un peu plus. Il est primordial de faire l’amour, de prendre le temps de bien le faire et non parce qu’il le faut. Il faut enfin s’accorder des moments sans l’autre avec ses amis, voire des moments en solitaire pour pouvoir apprécier les moments simples et sans folie que nous continuerons de vivre en amoureux car il est évident qu’il y aura encore des soirées TV, Mc do dégoulinant le long du poignée car on ne peut être tous les soirs en extérieur à danser la Macarena c’est certain. Si ces soirées se font rares elles seront d’autant plus appréciées et ces soirs là uniquement alors vous pourrez sortir votre tee shirt fétiche délabré, il vous servira de bavoir au cas où le Big Mac veuille se faire la malle tiens ! 





 

jeudi 19 février 2015

La course aux réseaux sociaux

Les réseaux sociaux rythment nos vies à tous (ou presque) aujourd'hui c'est indéniable. Qui n'a pas de Facebook, de Twitter, d'Instagram voire les trois à la fois?

Je crois qu'il faut accepter que les choses évoluent et qu'en 2015 nous ayons tous un smartphone avec ces diverses applications. Je pense que l'on ne peut pas lutter complètement et même que dans certains cas ça peut donner un coup de pouce et là je pense à quelqu'un de mon entourage proche, très proche, plus proche que ça tu meurs, qui crache un peu sur ces nouvelles façons de communiquer et pourtant il y a peu il s'est intéressé de plus près à l'oiseau bleu Twitter car dans le cadre de son boulot et bien ça lui ouvre des portes.
Ne crachons pas dans la soupe nous qui voulons faire connaître ce que l'on fait que ce soit de la musique, du théâtre, de la couture ou encore des écrits comme moi, les sites communautaires nous permettent une excellente visibilité.
Et même, celles et ceux qui n'ont rien à vendre ou faire découvrir, peuvent s'y retrouver. Quelques minutes sur Instagram par exemple à découvrir des paysages sublimes, à trouver des idées DIY, des inspirations de mode enfin à flâner tout simplement sur la toile afin de se détendre je pense que ça n'a rien de nocif au contraire... Un peu de douceur dans un monde de brutes voilà comment je perçois un peu de mon temps passé sur "Insta" comme disent les addict.
Facebook reste à mes yeux beaucoup plus compliqué à gérer.Des vidéos violentes, des statuts déprimants, des mouvements de haine. Alors je ne dis pas que sur Instagram ça n'existe pas juste les personnes que je suis sont dans la même dynamique que moi "peace&love"donc je ne vois rien de tout ça. Facebook c'est plus difficile car sur l'écran d'accueil il apparaît tout, ce que vos amis publient mais aussi ce qu'ils ont aimé d'autres personnes complètement inconnues à vos yeux et là c'est plus gênant.
Enfin bref, tout ce laïus pour prouver que les réseaux sociaux utilisées avec parcimonie et à bon escient sont plutôt agréables.


Malheureusement, tout le monde ne sait pas manipuler son profil avec prudence et ça peut déborder. Sans partir dans les extrêmes comme les effluves de haine déversées lors des attentats de Charlie Hebdo, je parle plutôt d'un débordement minime, léger, inoffensif à première vue mais bien sournois.
Il me semble (mais ce n'est que mon humble avis) qu'il est dangereux de poster la photo de son fils aux urgences, de mettre un statut narrant sa rupture avec celui avec qui nous sommes restés près de dix ans... Mais à moindre échelle, il est tout aussi déplorable et là je m'adresse aussi à moi-même d'oublier de vivre les moments présents et de penser qu'à prendre son cliché avec le bon filtre. Note à moi même car j'ai carrément pris en photo notre pique-nique/tapis le soir de la Saint Valentin. Où avais je la tête? Sérieux!
Tout cela évidemment pendant que George ne me voyait pas car ça George il n'aime pas trop et il a bien raison! C'est notre intimité et même si ça ne frôle pas l'indécence ça nous appartient cette soirée. Pourquoi ce besoin d'aller le montrer à la Terre entière? (Oui moi il y a la Terre entière qui me suit je suis plus forte qu'Obama et Lady Gaga)
Je n'ai pas de réponse. Il s'agit d'un joli moment donc sûrement une envie de faire partager tout ça. Je ne sais pas trop mais ce que je sais c'est qu'il faut que je fasse un travail sur moi à ce niveau-là. Je ne vois pas d'inconvénients à mettre mon chat en photo, mes objets déco récemment dégotés, mes assiettes bien garnies tant que ça n'interfère pas dans ma vie privée, tant que ça ne transforme pas un moment intimiste en séance photo, tant que ça ne gêne pas la ou les personnes avec lesquelles je suis à ce moment là. La vie virtuelle a ses limites et il est important d'en prendre conscience afin d'arrêter de poster des photos que l'on effacera quelques jours voire même parfois quelques heures plus tard. Réfléchir avant de poster. Eviter les publications impulsives.


En conclusion, (clairement je me crois en cours de français dissertation thèse-antithèse-synthèse) nous sommes maîtres de nos comptes et de nos publications. Il est important de garder cela en tête mais surtout le principal préférer toujours le moment présent à un souvenir sur écran. Chaque moment est unique et mérite d'être vécu à 1000% loin des filtres "Amaro" ou "Valencia". Et si l'envie d'immortaliser ces instants est plus forte que tout alors pensez au moins peut-être à les faire développer et à créer un album photo papier et non fictif que vous prendrez plaisir à feuilleter les soirs d'hiver sous un plaid douillet avec votre amoureux.







lundi 16 février 2015

Le plaisir des choses simples.

Me faire réveiller par les ronronnements de mon petit chat d'amour, sentir l'odeur de mon thé à la menthe, feuilleter la pile de magazines que j'ai acheté il y a des jours sans prendre le temps d'y plonger le nez dedans, rester en tee-shirt/legging toute la journée, écrire par ici, entamer un bouquin de la demi douzaine d'ouvrages en attente dans ma chambre, aérer la maison et sentir la douce brise me caresser la peau, faire une liste de choses à faire que je ne suis pas obligée d'honorer, aller flâner en ville sans raison particulière, sans heure pour rentrer.

Prendre le temps de cuisiner cette délicieuse tarte aux poireaux/lait d'amande découverte sur l'Instagram d'une copine, sentir ses effluves, ses arômes provenant du four.

Passer du temps avec ma soeur et mes amies. Discuter de tout de rien mais surtout de rien. Laisser le négatif au placard. Se concentrer pour essayer d'aborder que le "beau" de nos vies, ce qui nous rend heureuse plutôt que ce qui nous attriste, nous énerve, nous rend mal autour d'une tasse de thé bien chaude.

Siroter un verre de vin avec mon amoureux devant la saison 2 de Breaking Bad, faire joujou avec le chat Junkie et me moquer de George trop gaga avec elle. Profiter du moment M, ses moments débordants d'amour sans qu'on ait besoin de se le dire.

Prendre le temps d'appeler ma mamie...

Mettre à fond la BO de Dirty Dancing, ranger l'appartement en bougeant mon popotin dessus.

Rester des heures sur Pinterest à créer des albums tous plus choux les uns que les autres.

Boycotter Facebook et ses vidéos aussi inintéressantes que la première culotte de Line Renaud, ses statuts déplorables et dégoulinants de niaiseries, ses photos de soirées alcoolisées.
Bienvenue à Instagram et ses douces photos de paysages, de décoration, de moments familiaux...

Prendre le temps de ranger mes huiles essentielles dans une jolie boîte masking-tapée et de découvrir de nouvelles recettes toujours plus apaisantes, assainissantes mais surtout naturelles pour mon intérieur et mon esprit.

Voilà le programme très chargé de cette semaine de vacances qui vient de commencer.

Le stress de ces dernières semaines ont fait de moi quelqu'un de très différent, quelqu'un qui ne sait plus ce que sont les choses essentielles, ce qui me fait rêver, ce qui me détend, ce qui me rend heureuse tout simplement. Je suis loin d'être utopiste comme fille donc je suis consciente que ça n'enlève rien à la lourdeur du quotidien qui va reprendre son cours lundi prochain mais j'espère juste que cette parenthèse un peu aérienne, douce et rêveuse me permettra d'appréhender le retour au boulot et à la routine de façon plus sereine et apaisée, afin de pouvoir même en plein effort au travail me mettre dans ma bulle et repenser à ces paisibles moments avec mon amoureux, mon petit chat, ma soeur, mes copines et ainsi gérer mon stress, le stress des autres, ne plus manquer d'air et ne plus sentir mon coeur s'emballer d'être trop sollicité.




lundi 19 janvier 2015

Aucun gosse et bientôt 30 ans!

OMG quel affront à la société conformiste!
Oui nous approchons doucement mais sûrement la nouvelle dizaine et toujours pas de chérubin en vue!

Est-ce mal?

Parfois je me le demande...

Qu'on se le dise, nous voulons bel et bien un enfant un jour. Oui même il nous arrive d'en parler lorsque par hasard on tombe sur BabyBoom (oui mais alors par hasard parce que voir le placenta des autres perso moi ça me branche moyen). Je crois que nous sommes un couple tout ce qu'il y a de plus normal.
Et pourtant par moment les gens en face nous font ressentir le contraire.

Comment deux personnes normalement constituées (un vagin, un pénis) ayant plus de 25 ans, un toit et un boulot peuvent ne pas vouloir enfanter tout de suite?

La réponse est simple. Enfin pour nous mais visiblement pas pour la personne lambda aux yeux tout écarquillés qui nous regardent un peu comme si nous étions des monstres bouuuuu des gens qui n'aiment pas les enfants...

Nous sommes encore un jeune couple, nous avons de nombreux projets à deux et bien que celui-ci en fasse partie, nous avons notre ordre de préférence et avant le petit bambin nous positionnons les voyages. Oui pouvoir encore s'offrir le luxe de vadrouiller tous les deux, pouvoir partir sur un coup de tête, pouvoir déserter 15 jours si on le désire sans avoir de poussette, de biberons, de doudou à transporter.

Et la tune pour financer le bras que coûte un mini-humain qui y pense??? La société actuelle nous rappelle chaque jour que c'est déjà une lutte acharnée pour parvenir à finir le mois en positif une fois tout payé alors s'il faut rajouter couches, lait et tutti quanti je peux dire adieu à ma nouvelle paire de Repetto que je yeute depuis quelques temps et ça jamais vous m'entendez, jamais! Mes pieds aiment trop le confort que voulez-vous ;)

Mais surtout, notre troisième et dernier argument sera que nous sommes ensemble depuis 2 ans uniquement, nous nous considérons encore comme un jeune couple tout frais et nous voulons encore égoïstement profiter l'un de l'autre sans avoir à partager cet amour avec une tierce personne. Je veux encore être la number one dans le coeur de George quelques temps. Et quand je vois comment il agit avec notre petit chat Junkie j'ai un peu peur de le perdre le jour où nous aurons un petit bébé...

La société continue d'être rassurée par le schéma classique: mariage- crédit maison- bébé.
Et si l'on ne rentre pas dans les clous, j'ai l'impression que si ça nous va et ne nous fait pas peur, les autres ça les dérange.

Pourquoi?
Est-ce si dérangeant pour toi si je refuse d'acheter une voiture familiale, de me marier à l'église avec le pont d'Avignon en pièce montée et d'avoir deux bébés qui auront 4 ans d'écart????

Je respecte profondément les personnes qui suivent ce schéma là peu importe les raisons tant qu'elles s'y retrouvent et qu'elles sont heureuses ainsi mais par pitié laissez nous mener notre vie comme on l'entend.

Acceptons que le bonheur est une notion subjective et si pour certains à presque la trentaine il réside dans le fait de changer des couches pour d'autres il repose encore sur un billet d'avion direction New-York City...