dimanche 29 décembre 2013

Primark&moi

Lundi 16 Décembre 2013: Ouverture de Primark, le roi de la fringue low cost de l'autre côté de la manche, à Marseille!!!!

Je suis un peu en joie. Je suis heureuse comme à mon premier Noël.
P.R.I.M.A.R.K les gars! Le magasin qui a émerveillé mes virées londoniennes est ici! Incroyable mais vrai!

Oui mais voilà le lundi moi je bosse! Seule solution pour pouvoir profiter du "cheap" irlandais c'est d'y aller le samedi. Oui le tout premier samedi après l'ouverture à seulement trois jours de Noël.
Si j'avais décidé de me tailler les veines avec un Opinel rouillé je crois que j'aurai pris moins de risques mais enfin à l'idée de sortir les bras chargés de sacs en kraft logotés Primark j'oublie tout et la possibilité de me faire piétiner par des hystériques en furie.

J'en parle à Georges. Ce mec qui aime si peu faire les boutiques, qui fuit le monde autant qu'il le peut, qui n'a aucune patience lorsqu'il s'agit de faire la queue même à la pompe à essence et aussi incroyable que cela puisse paraître, il accepte de m'accompagner.

Je décide de jouer la carte de l'honnêteté et de lui expliquer le concept de la boutique, l'engouement que celui-ci provoque chez nous les filles et je lui montre même quelques photos de la foule le jour de l'inauguration histoire qu'il n'ait pas la sensation une fois dans le bain de nanas en folie d'avoir été feinté.
Malgré tout, il accepte.

Je compte les jours qui me séparent du jour J. Je fais des croix sur le calendrier le coeur en fête.

Samedi 14:00.
Nous sommes devant.
Premier coup dur. Il y a une file d'attente, pas pour les caisses non juste pour entrer à l'intérieur du magasin.
Heureusement, ça va plutôt vite et mon Georgio n'a pas le temps de se décomposer.

14:15. Nous entrons enfin dans Primark et là je comprends ce que ressent un enfant lorsqu'il entre dans Disneyland Paris. Je ne sais plus où donner de la tête, mes yeux font des rotations à 180 pour ne rien rater. Je me faufile comme une anguille entre les groupies.

Georges est un parfait acolyte. Lui porte le sac et me conseille à chaque cintre que je prends entre les mains.
Je remplis le panier sans compter. Ca me plaît? Je prends.
Je n'agis jamais ici sauf chez Primark je n'y peux rien je ne me contrôle plus puis à 10 euros le pull, à 11 euros la robe et 5 euros le collier fantaisie y'a de quoi devenir un peu folle.

1h45 plus tard. Nous ressortons avec deux gros sacs remplis de fringues estampillées Primark et ça, ça suffit à me rendre la plus heureuse de la Terre. Epicurienne vous avez dit?

Bon mon compte en banque s'en retrouve un peu allégé mais le jeu en valait la chandelle. Deux robes, un gilet, deux pulls, une salo-short, deux colliers, six paires de chaussettes, un tee-shirt et un sac....
Même Georges a réussi à shoper deux broutilles et il a survécu à tout ça!

Il y a tout un tas de choses au quotidien qui me prouve que nous sommes faits l'un pour l'autre mais qu'il accepte une virée à Primark en cette période ça c'est la preuve ultime que c'est le plus parfait des amoureux!















mercredi 25 décembre 2013

Rétrospective de l'année 2013

Si je ne devais choisir qu'un seul mot pour décrire l'année écoulée, il serait sans aucun doute possible: magique.

Cette année m'a apporté tout ce dont je désirais depuis fort fort longtemps.

Un début d'année placé sous le signe du coup de coeur. La rencontre avec le musicien un peu mystérieux, un peu spécial, un peu dans son monde qui deviendra au fil des mois et des chroniques le fameux Georges.
Un amour naissant avec le printemps qui m'a fait de nouveau croire au sentiment amoureux, à la passion et au bonheur qui en découle. Des moments intenses avec ce grand gaillard au coeur tendre.




A cela s'ajoute vous, le blog et l'épanouissement que j'en ai tiré. Un article publié un peu au hasard un soir d'ennui. Et me voilà devenue blogueuse. J'ai passé une excellente année à vos côtés à lire vos commentaires, à voir le nombre de visites grimpé et à m'éclater à écrire encore et encore.





Puis un été joyeux et festif où les tracas du chômage se sont envolés. Un test écrit et un entretien plus tard me voilà en train de signer un CDI dans une très grosse structure de la protection sociale française. Fini mes rapports chaotiques avec Pôle emploi, fini mes découverts faramineux à chaque fin de mois. Bienvenue dans le monde du travail indéterminé. Un boulot sympa avec une équipe au top. Et des tickets resto huhu.Que demander de plus?




Et, une fin d'année plutôt douce où j'ai pu enfin quitté mon mini studio pour un superbe appart avec le fameux Georges de la jungle.





Un mec en or, un CDI, un appart parfait sans oublier des amis et une famille toujours présents et au top pour des moments tous plus conviviaux et foufous les uns que les autres.

J'ai beau chercher , papa Noel j'ai absolument tout ce que je désire....


Bon à creusant bien j'aimerais peut être des Anniel dorées, une robe Manoush, la Naked 3 d'Urban Decay, du Kusmi tea à foison, une pochette Estellon...














Il n'y a pas à dire je suis la plus comblée mais heureusement quand même pour le reste il y a Eurocard Mastercard ;)






dimanche 15 décembre 2013

Je vis avec lui!

Comme je vous l'annonçais dans la précédente chronique ça y est je vis avec mon Georges.

Nous n'avons pas résisté à l'envie de vivre sous le même toit, nous avons été faibles lorsque nos idées de soirées cocooning sous un plaid doudou devant un bon Confesssions Intimes ont pointées le bout du nez.

Et nous voilà donc partis à la recherche de l'appart de nos rêves. Celui dans lequel on se sentirait tout de suite chez nous à peine le pied posé sur le parquet (bah oui parquet dans au moins une des pièces condition sine qua non bébé).

Recherches longues et sinueuses où l'on a dû essuyé les refus de quelques proprio pas assez convaincus par notre dossier, quelques visites mémorables dans des apparts plus proches du bidonville de Rio de Janeiro sans le carnaval que d'un appart digne de ce nom.

Puis au bout de sept visites foireuses, nous voilà subjugués par cet appart. Tout ce que nous désirions. Il est là sous nos yeux et on bave...
Quelques mails plus tard avec les propriétaires, on a les clés en mains!

Ca y est! Après près de deux mois de recherches acharnées on va enfin habiter ensemble! Nous avons du mal à réaliser. On abuse de l'expression " à la maison" pour tenter de revenir à la réalité mais on plane complet.

Et là commence la course aux meubles. On arpente Ikéa, Alinéa, Maison du monde plus vite que nos ombres. Le bonheur est tel que l'on se surprend à s'entendre sur tout, tout, tout - bon sauf les coussins en fourrure pour lesquels j'ai pris un gros véto de Georges à mon plus grand désespoir.
J'accepte uniquement des couleurs sobres, il accepte la couette à pois, on est sur la même longueur d'onde, nous sommes les plus heureux et l'année 2013 se termine sur une jolie note ...


Bien entendu nous sommes encore dans la phase,malgré les quinze jours passés, d'euphorie et à d'excitation mais je ne suis pas dupe. Le quotidien va nous rattraper bien vite quand les mots "commissions" "repassage" et "taxe d'habitation" devront être prononcés.

Pour l'instant on se contente de profiter de se coucher côte à côte tous les soirs, de se lover sous le plaid doudou à tomber déniché chez Casa et d'inviter tous nos amis un peu tous les soirs, leur mitonner des petits plats parfois explosifs, tout simplement passer des soirées agréables ensemble comme nous en rêvions  depuis des mois...

Nous avons bien le temps de se chamailler pour savoir qui sortira les poubelles...









jeudi 12 décembre 2013

Vivre en résidence étudiante après 25 ans...

Oui, j'ai 27 ans et je vis toujours en résidence étudiante!Cherche l'erreur ou fais mieux tiens compatis pour moi et mes soirées bruyantes.

Oui, car à dix-huit ans tu aimes écouter la musique forte, très forte.Tu aimes sortir en semaine et rentrer bourré.Tu aimes ces soirs-là sonner à toutes les portes qui croisent ton chemin et tu aimes péter le pare-brise de la vieille de 27 ans en te battant sur le parking!

A 18 ans, tu es  légèrement irresponsable,inconscient,irrespectueux,insouciant et toute une flopée de mots commençant par un "i". Profite!!!
Car tu auras très vite dix ans de plus sans avoir vu le temps défiler.
Et alors là...

Tu rentreras du boulot avec pour unique envie de te lover sous ta couette Ikéa,un bouquin à la main et une infusion dans l'autre à la recherche du calme et du dodo tôt mais tu ne pourras point car ton voisin,à peine majeur, a organisé un karaoké géant dans son minuscule appart, volume 300 avec Emile&Image et Montagné à tue-tête.
18 ans et une playlist des années 80? WTF????

Oui, oui dix ans de plus ça se ressent.
- Je ne sors plus la semaine.
- Je n'écoute plus la musique volume 850.
- Je respecte le sommeil des autres.
Et même aussi fou soit-il, je dis bonjour lorsque je croise des personnes dans les couloirs de l'immeuble.
A croire que toutes ces banalités s'apprennent entre 18 et 27 ans.

Quoi qu'il en soit ma patience a atteint les bornes de ses limites. Je suis a deux doigts de planter une fourchette entre les deux yeux de ma voisine de palier donc il n'y a pas à dire il est urgent que je dépose mon préavis.
Il y a un âge pour tout et j'ai passé l'âge de vivre dans une résidence pour jeunes délurés aux tympans bousillés et aux formule de politesse inexistantes!

A moi la vie d'adulte!
Recettes de cuisine saines, jazz en fond, tisane avant le coucher et overdose de lecture...

Heureusement pour moi et la survie de mes voisins depuis l'écriture de cette chronique j'ai hissé la grande voile et j'ai dit bye-bye aux lieux pour un cocon tout ce qu'il y a de plus cosy,de plus doux, de plus agréable avec mon amoureux car oui l'envie de la vie à deux a eu raison de moi (cf ancienne chronique).

La suite au prochain épisode sur mes premières impressions de la vie avec Georges, là je file acheter un robot de cuisine ;)