dimanche 12 octobre 2014

Un gars, une fille

Une fille:

Nouvelle relation. Nouveau mec. Bon on ne s'emballe pas. On reste calme, les pieds sur la terre ferme, on ne commence pas à réfléchir aux noms de nos futurs potentiels enfants, on ne commence aucun album de mariage, on vit le moment présent et là le moment M c'est juste que ce soir nous allons bouffer un morceau tous les deux au restau du coin en amoureux. Premier restaurant en tête à tête, n'empêche c'est trop cake je dirai même plus abdoulicake ( private joke sorry les gars uniquement peu de personnes comprendront cette vanne mais j'étais obligée de caser ce mot un peu comme un défi que je me suis lancée à moi-même).

Quelques temps plus tard...

En même temps, il est super mignon avec moi. Il me consacre pas mal de temps. Il m'écrit pas mal. Il m'invite en soirée avec ses amis. Il est attentionné. Il parle même voyage à l'étranger à deux enfin on ne prédit pas notre vie sur les dix prochaines années mais quand même c'est encouRAGEANT. 
Puis, après tout faisons confiance un peu au sexe masculin surtout avec l'âge avançant. Ils n'ont plus 18 ans. Ils savent ce qu'ils veulent. Ils savent ce qui peut les rendre heureux. Ils agissent en connaissance de cause. Ils se projettent parce qu'ils le veulent. Ils n'avancent pas au hasard. 

Un gars

Nouvelle relation. Nouvelle meuf. Elle est cool. On a pas mal de points en commun. Elle est vraiment chouette comme fille pas prise de tête. Elle est attentionnée. Elle est drôle, parfois elle sort la blague pile qui me passait par la tête. Elle est intéressante et ouverte d'esprit. Au lit, c'est plutôt pas mal. Ce soir, premier restau, est-ce que je lui offre? ( réaction infecte mais bon après tout c'est récent et si ça ne marche pas peut être devrais je plutôt l'inviter chez moi et lui sortir un tupper de lasagnes? )
On verra bien où ça nous mène. 

Quelques temps plus tard...

Elle est toujours aussi cool, aussi drôle aussi intéressante bref elle est la même que celle que j'ai rencontré et à qui j'ai refilé des lasagnes. Mais finalement ça ne va pas le faire je crois. Je me rends compte que malgré les projets de séjour à Amsterdam, les balades en amoureux main dans la main, les restos et les paroles mignonnes que j'ai pu dire, bah finalement je préfère ne pas m'engager. J'aurai pu lui dire plus tôt mais je sais pas, j'y avais pas réfléchi, je me suis laissé vivre pendant ces cinq premiers mois mais là je sais pas j'ai eu un déclic, je veux encore sortir en discothèque sans avoir à prévenir ma meuf, je veux pouvoir jouer à Fifa des soirées entières sans être obligé de répondre aux sms de ma dulcinée, je veux pouvoir rentrer bourré tous les soirs si ça me chante. C'est décidé. Je lui envoie un sms pour lui dire que finalement je préfère rester célibataire. Tant pis cinq mois c'est pas grand chose à la fois. 



Différence hommes/femmes. Comment appréhender le début d'une relation? 


Evidemment, ils ne sont pas tous les mêmes. Il y en a qui sont plus courageux, plus matures. Reste à les trouver!

 CHASSE AU TRESOR LES FILLES! 


Lieux à éviter: boites de nuit, PMU, clubs branchés, rayons alcool de ton supermarché. 





dimanche 5 octobre 2014

Grandir, réaliser...

Lorsque nous sommes mômes nous voyons nos parents comme des héros. Ils ont forcément raison sur tout, ils sont courageux, ils sont justes ( ouais sauf lorsqu'ils nous punissent d'aller à la fête votive du village j'avoue) bref ils sont parfaits.

Puis nous grandissons et alors choc intersidéral lorsqu'on se rend compte qu'ils ne sont pas parfaits du tout.
Certains font le deuil de cet idéal d'autres pas.

Des propos limites, une ouverture d'esprit au moins aussi grande qu'un trou de souris, un égoïsme flagrant, des réactions disproportionnées voilà ce que nous pouvons voir de nos parents une fois l'âge faisant son affaire et ôtant ce doux voile naïf de nos yeux de bambins.

Certains diront que cette rébellion s'apparente à une crise d'adolescence tardive. D'autres penseront simplement que ce n'est pas parce que ce sont nos parents que nous sommes obligés de tout cautionner.
Et parfois même nous pouvons nous poser cette question:

" Si ces gens n'étaient pas nos parents, serions nous amis avec eux? Aurions nous envie de bouffer à la même table qu'eux?"

Telle est la question...

Certains se forgent à l'identique de leurs ascendants au risque de passer à côté de leurs propres vies, de leurs propres goûts, de leurs propres valeurs et idées et d'autres, au contraire, se construisent en opposition totale refusant de reproduire ce schéma de couple, de vie...

La deuxième option est au moins aussi dangereuse que la première. A trop vouloir créer un fossé, il arrive un moment où plus rien ne rapproche l'enfant devenu grand de ces deux inconnus. Aucun point commun, aucune passion commune, aucune valeur ne les lient et c'est là alors que la situation devient difficile.

Doit-on continuer à aller rendre visite à ses parents juste parce qu'ils nous ont mis au monde? Même si le moment se révèle acide et l'après visite encore plus dégueulasse à digérer, même si les larmes ne peuvent s'empêcher de couler à chaque retour en voiture?
Doit-on se taire ou se lâcher, balancer tout ce que l'on a à dire même si le plus grand risque reste que les personnes en face ne comprennent pas, ne se remettent pas en question et vous pousse à la culpabilité?

Quelle est la meilleure solution? Je ne sais pas.

Agir en enfant modèle n'est ce pas de se taire et d'aller régulièrement déjeuner dans la maison familiale le dimanche le coeur serré à chaque remarque un peu relou, à chaque blague un peu limite?

Ou alors agir en adulte justement et non plus en "petit chérubin".

N'est ce pas mettre les cartes sur table?

Reste encore la solution la plus lâche, se taire et espacer petit à petit les visites jusqu'à ne plus y aller du tout....

Devenir grand ce n'est pas de tout repos finalement. Qu'il était bon le temps où nous passions nos journées à jouer au Monopoly ou à la maîtresse...