dimanche 29 décembre 2013

Primark&moi

Lundi 16 Décembre 2013: Ouverture de Primark, le roi de la fringue low cost de l'autre côté de la manche, à Marseille!!!!

Je suis un peu en joie. Je suis heureuse comme à mon premier Noël.
P.R.I.M.A.R.K les gars! Le magasin qui a émerveillé mes virées londoniennes est ici! Incroyable mais vrai!

Oui mais voilà le lundi moi je bosse! Seule solution pour pouvoir profiter du "cheap" irlandais c'est d'y aller le samedi. Oui le tout premier samedi après l'ouverture à seulement trois jours de Noël.
Si j'avais décidé de me tailler les veines avec un Opinel rouillé je crois que j'aurai pris moins de risques mais enfin à l'idée de sortir les bras chargés de sacs en kraft logotés Primark j'oublie tout et la possibilité de me faire piétiner par des hystériques en furie.

J'en parle à Georges. Ce mec qui aime si peu faire les boutiques, qui fuit le monde autant qu'il le peut, qui n'a aucune patience lorsqu'il s'agit de faire la queue même à la pompe à essence et aussi incroyable que cela puisse paraître, il accepte de m'accompagner.

Je décide de jouer la carte de l'honnêteté et de lui expliquer le concept de la boutique, l'engouement que celui-ci provoque chez nous les filles et je lui montre même quelques photos de la foule le jour de l'inauguration histoire qu'il n'ait pas la sensation une fois dans le bain de nanas en folie d'avoir été feinté.
Malgré tout, il accepte.

Je compte les jours qui me séparent du jour J. Je fais des croix sur le calendrier le coeur en fête.

Samedi 14:00.
Nous sommes devant.
Premier coup dur. Il y a une file d'attente, pas pour les caisses non juste pour entrer à l'intérieur du magasin.
Heureusement, ça va plutôt vite et mon Georgio n'a pas le temps de se décomposer.

14:15. Nous entrons enfin dans Primark et là je comprends ce que ressent un enfant lorsqu'il entre dans Disneyland Paris. Je ne sais plus où donner de la tête, mes yeux font des rotations à 180 pour ne rien rater. Je me faufile comme une anguille entre les groupies.

Georges est un parfait acolyte. Lui porte le sac et me conseille à chaque cintre que je prends entre les mains.
Je remplis le panier sans compter. Ca me plaît? Je prends.
Je n'agis jamais ici sauf chez Primark je n'y peux rien je ne me contrôle plus puis à 10 euros le pull, à 11 euros la robe et 5 euros le collier fantaisie y'a de quoi devenir un peu folle.

1h45 plus tard. Nous ressortons avec deux gros sacs remplis de fringues estampillées Primark et ça, ça suffit à me rendre la plus heureuse de la Terre. Epicurienne vous avez dit?

Bon mon compte en banque s'en retrouve un peu allégé mais le jeu en valait la chandelle. Deux robes, un gilet, deux pulls, une salo-short, deux colliers, six paires de chaussettes, un tee-shirt et un sac....
Même Georges a réussi à shoper deux broutilles et il a survécu à tout ça!

Il y a tout un tas de choses au quotidien qui me prouve que nous sommes faits l'un pour l'autre mais qu'il accepte une virée à Primark en cette période ça c'est la preuve ultime que c'est le plus parfait des amoureux!















mercredi 25 décembre 2013

Rétrospective de l'année 2013

Si je ne devais choisir qu'un seul mot pour décrire l'année écoulée, il serait sans aucun doute possible: magique.

Cette année m'a apporté tout ce dont je désirais depuis fort fort longtemps.

Un début d'année placé sous le signe du coup de coeur. La rencontre avec le musicien un peu mystérieux, un peu spécial, un peu dans son monde qui deviendra au fil des mois et des chroniques le fameux Georges.
Un amour naissant avec le printemps qui m'a fait de nouveau croire au sentiment amoureux, à la passion et au bonheur qui en découle. Des moments intenses avec ce grand gaillard au coeur tendre.




A cela s'ajoute vous, le blog et l'épanouissement que j'en ai tiré. Un article publié un peu au hasard un soir d'ennui. Et me voilà devenue blogueuse. J'ai passé une excellente année à vos côtés à lire vos commentaires, à voir le nombre de visites grimpé et à m'éclater à écrire encore et encore.





Puis un été joyeux et festif où les tracas du chômage se sont envolés. Un test écrit et un entretien plus tard me voilà en train de signer un CDI dans une très grosse structure de la protection sociale française. Fini mes rapports chaotiques avec Pôle emploi, fini mes découverts faramineux à chaque fin de mois. Bienvenue dans le monde du travail indéterminé. Un boulot sympa avec une équipe au top. Et des tickets resto huhu.Que demander de plus?




Et, une fin d'année plutôt douce où j'ai pu enfin quitté mon mini studio pour un superbe appart avec le fameux Georges de la jungle.





Un mec en or, un CDI, un appart parfait sans oublier des amis et une famille toujours présents et au top pour des moments tous plus conviviaux et foufous les uns que les autres.

J'ai beau chercher , papa Noel j'ai absolument tout ce que je désire....


Bon à creusant bien j'aimerais peut être des Anniel dorées, une robe Manoush, la Naked 3 d'Urban Decay, du Kusmi tea à foison, une pochette Estellon...














Il n'y a pas à dire je suis la plus comblée mais heureusement quand même pour le reste il y a Eurocard Mastercard ;)






dimanche 15 décembre 2013

Je vis avec lui!

Comme je vous l'annonçais dans la précédente chronique ça y est je vis avec mon Georges.

Nous n'avons pas résisté à l'envie de vivre sous le même toit, nous avons été faibles lorsque nos idées de soirées cocooning sous un plaid doudou devant un bon Confesssions Intimes ont pointées le bout du nez.

Et nous voilà donc partis à la recherche de l'appart de nos rêves. Celui dans lequel on se sentirait tout de suite chez nous à peine le pied posé sur le parquet (bah oui parquet dans au moins une des pièces condition sine qua non bébé).

Recherches longues et sinueuses où l'on a dû essuyé les refus de quelques proprio pas assez convaincus par notre dossier, quelques visites mémorables dans des apparts plus proches du bidonville de Rio de Janeiro sans le carnaval que d'un appart digne de ce nom.

Puis au bout de sept visites foireuses, nous voilà subjugués par cet appart. Tout ce que nous désirions. Il est là sous nos yeux et on bave...
Quelques mails plus tard avec les propriétaires, on a les clés en mains!

Ca y est! Après près de deux mois de recherches acharnées on va enfin habiter ensemble! Nous avons du mal à réaliser. On abuse de l'expression " à la maison" pour tenter de revenir à la réalité mais on plane complet.

Et là commence la course aux meubles. On arpente Ikéa, Alinéa, Maison du monde plus vite que nos ombres. Le bonheur est tel que l'on se surprend à s'entendre sur tout, tout, tout - bon sauf les coussins en fourrure pour lesquels j'ai pris un gros véto de Georges à mon plus grand désespoir.
J'accepte uniquement des couleurs sobres, il accepte la couette à pois, on est sur la même longueur d'onde, nous sommes les plus heureux et l'année 2013 se termine sur une jolie note ...


Bien entendu nous sommes encore dans la phase,malgré les quinze jours passés, d'euphorie et à d'excitation mais je ne suis pas dupe. Le quotidien va nous rattraper bien vite quand les mots "commissions" "repassage" et "taxe d'habitation" devront être prononcés.

Pour l'instant on se contente de profiter de se coucher côte à côte tous les soirs, de se lover sous le plaid doudou à tomber déniché chez Casa et d'inviter tous nos amis un peu tous les soirs, leur mitonner des petits plats parfois explosifs, tout simplement passer des soirées agréables ensemble comme nous en rêvions  depuis des mois...

Nous avons bien le temps de se chamailler pour savoir qui sortira les poubelles...









jeudi 12 décembre 2013

Vivre en résidence étudiante après 25 ans...

Oui, j'ai 27 ans et je vis toujours en résidence étudiante!Cherche l'erreur ou fais mieux tiens compatis pour moi et mes soirées bruyantes.

Oui, car à dix-huit ans tu aimes écouter la musique forte, très forte.Tu aimes sortir en semaine et rentrer bourré.Tu aimes ces soirs-là sonner à toutes les portes qui croisent ton chemin et tu aimes péter le pare-brise de la vieille de 27 ans en te battant sur le parking!

A 18 ans, tu es  légèrement irresponsable,inconscient,irrespectueux,insouciant et toute une flopée de mots commençant par un "i". Profite!!!
Car tu auras très vite dix ans de plus sans avoir vu le temps défiler.
Et alors là...

Tu rentreras du boulot avec pour unique envie de te lover sous ta couette Ikéa,un bouquin à la main et une infusion dans l'autre à la recherche du calme et du dodo tôt mais tu ne pourras point car ton voisin,à peine majeur, a organisé un karaoké géant dans son minuscule appart, volume 300 avec Emile&Image et Montagné à tue-tête.
18 ans et une playlist des années 80? WTF????

Oui, oui dix ans de plus ça se ressent.
- Je ne sors plus la semaine.
- Je n'écoute plus la musique volume 850.
- Je respecte le sommeil des autres.
Et même aussi fou soit-il, je dis bonjour lorsque je croise des personnes dans les couloirs de l'immeuble.
A croire que toutes ces banalités s'apprennent entre 18 et 27 ans.

Quoi qu'il en soit ma patience a atteint les bornes de ses limites. Je suis a deux doigts de planter une fourchette entre les deux yeux de ma voisine de palier donc il n'y a pas à dire il est urgent que je dépose mon préavis.
Il y a un âge pour tout et j'ai passé l'âge de vivre dans une résidence pour jeunes délurés aux tympans bousillés et aux formule de politesse inexistantes!

A moi la vie d'adulte!
Recettes de cuisine saines, jazz en fond, tisane avant le coucher et overdose de lecture...

Heureusement pour moi et la survie de mes voisins depuis l'écriture de cette chronique j'ai hissé la grande voile et j'ai dit bye-bye aux lieux pour un cocon tout ce qu'il y a de plus cosy,de plus doux, de plus agréable avec mon amoureux car oui l'envie de la vie à deux a eu raison de moi (cf ancienne chronique).

La suite au prochain épisode sur mes premières impressions de la vie avec Georges, là je file acheter un robot de cuisine ;)











mardi 5 novembre 2013

I'm a busy girl!

Oui, j'ai chopé un CDI dans une boite aux multiples avantages à temps plein. Oui j'ai un amoureux en or qui me comble au quotidien. Oui, j'ai des amis merveilleux avec qui je passe de fabuleux moments. Oui, j'ai une famille que j'aime plus que tout et de laquelle je suis toute proche. Oui j'ai tout ça et du coup je suis fatiguée comme jamais!

Je m'explique...

Non! Ne me jetez pas des caillasses  car je suis la plus épanouie du monde entier avec un peu de chance mais avoir une vraie vie c'est ultra fatigant...

Chaque soir, lors qu’à 23h je parviens a me détendre quelques minutes avant que Morphée vienne me chercher par la peau du cul, je me dis que je suis une réelle petite nature tout de même.
Parce qu'actuellement je vis dans un bébé studio où le ménage ne me prend pas le plus clair de mon temps et surtout temps libre de ouf de la mort qui tue à côté de certaines de mes collègues de boulot, je n'ai pas d'enfants!
Et ça croyez moi les amis ça pèse dans la balance je le sais et malgré tout j'ai l'impression de patauger dans la semoule depuis que j'ai attaqué le boulot. J'en viens à tout planifier histoire de parvenir à tout faire. Ainsi, il n'est pas rare de voir griffonner sur mon agenda: "faire un masque du visage", "lire" ou "poster courrier assurance".
Ouiii  vu comme ça, ça peut paraître un tantinet "maniaque de l'organisation" mais que nenni. Juste j'essaie d'optimiser mon temps au maximum afin de brasser de l'air le moins possible.

Vous autres qui êtes mamans, qui bossez, qui faites vos courses, qui continuez de prendre soin de vous et de passer des soirées avec vos copines sachez que je vous baise les pieds tant je suis admirative du travail de Titan que vous abattez au quotidien!
J'espère que votre moitié mesure l'ampleur de la tâche sans quoi il mérite une balle entre les deux yeux!


Etre une femme active ce n'est vraiment pas de tout repos.
Boulot/ménage/vie sociale/recherche d'appart/courses... Essaie dans tout ça de te caler un cinoch en VO une fois par quinzaine et quelques séances de shopping par mois histoire de te sentir femme, femmeeeeeeeeeeeeee j'te dédis ces mots...

Bref être une meuf overbook demande de sacrifier quelques activités parfois sous peine de manquer d'heures dans une journée...

Et pour moi, bizarrement cette année c'est encore le sport que j'ai du sacrifier! A mon plus grand regret...
(Cherche le fake de cette chronique...)









vendredi 25 octobre 2013

Celle qui devenait pudique...

Je ne suis pas une fille pudique à proprement parler. Enfin d'un point de vue de l'écrit j'entends parce que lorsqu'il s'agit du physique là c'est une autre paire de manches (à balai ohé ohé) car je n'ose pas passer dans le plus simple appareil devant mon miroir alors c'est pour dire...

Bref, je ne suis pas pudique, la preuve en est ce blog où, depuis plusieurs mois, je parle de moi (égocentrique bonjour) de ma vie et plus particulièrement de mon histoire d'amour avec le célébrissime Georges que vous commencez à connaître maintenant.
Sauf que au plus le temps passe, au plus l'histoire devient sérieuse, au plus ma vie prend un nouveau tournant, au moins je ressens le besoin d'en parler et au plus je deviens pudique sur la chose. "La chose" n'étant pas mon mec mais la situation hein (ni la main des Addams non plus enfin je m'égare là..) alors ça m'a poussé à la réflexion...
Moi, qui d'habitude aime tant raconter à foison mes anecdotes plus ou moins croustillantes vous en conviendrez, aime tant étaler mon bonheur sans prétention aucune mais juste parce que ça fait des années que j'attends les jolies choses qui me tombent dessus, là je deviens absolument le contraire...
Bizarre, bizarre...

NON. Pas si louche que ça finalement. Je crois juste que pour la toute première fois ( Jeanne Mas sors de ce corps) je suis réellement sincèrement heureuse n'ayons pas peur des adverbes et que donc, par conséquent, je n'ai pas besoin d'en faire des caisses pour prouver à Pierre, Paul ou Matthieu que je suis heureuse ou même me convaincre que c'est cela le vrai bonheur car je sais que je l'ai enfin trouvé et que j'ai ce réflexe, je pense humain, de vouloir préserver mon intimité, ma vie d'amoureuse pour lui, pour moi, pour nous.

Il y a eu cette période où aller dans le détail m'apportait de la satisfaction car j'avais besoin de brûler mes vieux démons du passé, de mettre noir sur blanc ce que je vivais afin d'être sûre que ce n'était pas un songe. Aujourd'hui je sais que c'est la vraie vie, qu'elle évolue de jours en jours et que j'apprends un peu plus chaque jour la définition du mot "amour".
Alors pas de panique, je continuerai à écrire par ici parce que ça m'éclate et ça m'apporte beaucoup d'échanger avec vous mais là il y a une petite part de mon Georgio et de moi que j'ai envie de conserver  intacte précieusement dans un joli écrin de velours loin de tout.

Nous avons tellement peu de choses qui nous appartiennent vraiment au final. Mais les instants uniques d'amour intenses eux sont bien nôtres et il n'appartient qu'à nous d'en prendre soin et de les conserver à l'abri des regards indiscrets.






mercredi 2 octobre 2013

Dis moi ce que tu aimes, je te dirai qui tu es

Mes jours et mes jours d'absence m'ont permis d'observer l'être humain et d'entendre les putains de conneries qu'ils déblatèrent à longueur de journées. Et moi la première qu'est ce que j'en dis des conneries!

L'Homme ( avec un grand H attention!Je ne parle pas uniquement de cet être humain un peu douillet qui passe le plus clair de son temps à boire des bières et jouer au nouveau GTA 5) aime se faire mousser en public et rare sont les gens qui assument leurs goûts un peu douteux. 
Car oui, nous avons tous des goûts un peu limite parfois que nous n'assumons pas devant le commun des mortels. Des chansons ringos que l'on chante à tue-tête sous la douche, des gros navets qu'on ne se lasse pas de mater, des petites fautes de goût vestimentaires que l'on adore mais que l'on garde bien secret pour paraître bien aux yeux d'autrui. 
Aussi il n'est pas fréquent de voir quelqu'un affirmer son amour pour Patrick Fiori ou Rock Voisine sur son mur Facebook. 
On privilégie les groupes de musique un peu cake, un peu décalé si possible pas tellement connu encore en France pour se la jouer précurseur, on ne parle en soirées que des films d'auteurs flamands vu en VO dans un petit ciné kitsh du coin parce que OMG les grosses prod américaines moi je ne peux pas! 
On ne jure que par nos fringues shoppées lors de virées à Londres parce que Primark c'est la vie! Va à Londres tu vas rêver! Quoiiiiii? Ca arrive à France! (Merde comment vais je faire pour craner?)

On a tous au moins une fois kiffer une bonne grosse daube hollywoodienne, on a tous au moins une fois kiffer un bon vieux tube de l'été ringard à crever mais putain d’entraînant, on s'est tous au moins une fois acheter une fringue chez Kiabi mais ça on le tait parce que ça le fait pas! 

On s'identifie sur les réseaux sociaux dans un festival de musique tendance, dans un resto hype, dans une grande ville qui bouge parce que l'on veut montrer que l'on a une vie de dingue de la mort qui tue.
Personne ne s'identifie à la bodega de son village, chez Buffalo Grill, dans un village reculé.Ben merde pourquoi? 

Encore une fois nous voilà conditionnés par le regard des autres. Je ne jette la pierre à personne car je suis victime aussi de ce phénomène à mon plus grand désespoir. 

Assumons d'aimer les légumes à volonté chez Flunch, assumons notre penchant pour Maitre Gim's, assumons de shopper par moment nos tops chez Gémo, assumons de connaitre par coeur les répliques du film "Les collègues" assumons d'aimer de la merde par moment parce que ça fait du bien tout simplement d'être vrai et d'arrêter de se créer un personnage de meuf ou de mec pseudo intello qui matte Arte alors que les Ch'tis à Hollywood n'ont aucun secret pour nous!

Visiter des expos décalées, découvrir des artistes méconnus, voir des films en VO qui font chialer, écouter de la musique de toute culture c'est méga chouette, c'est être ouvert d'esprit et désireux d'en apprendre toujours plus sur le monde qui nous entoure mais regarder l’Île des vérités avec du saucisson et un bon rosé du pays, sous un plaid In extenso (marque Auchan pour les plus snobinards qui passent par là) c'est la vie n'empêche!






samedi 21 septembre 2013

Cinq bonnes raisons d'aller voir Alabama Monroe.


Ce type de chroniques n'est absolument pas ma came en règle générale, je ne suis pas du genre à vendre et encore moins sur-vendre un film, un bouquin, un produit mais j'ai pris une telle claque hier soir en allant voir ce film que je me suis senti obligée de vous en parler pour convaincre celles et ceux qui hésitent encore ou pire celles et ceux qui n'en n'ont pas encore attendu parler donc voici 5 bonnes raisons de passer la porte de votre cinéma:

1. Un amour passionnel

Elise et Didier sont fous amoureux l'un de l'autre. Ils s'aiment à la folie passionnément, c'est fusionnel et ils nous embarquent dans leur histoire d'amour où la musique et l'encre s’entremêlent.

2. Une bande son du tonnerre.

Des rythmes de Bluegrass Country qui nous entraînent avec eux tout au long du film. On ne se sent plus en Belgique mais au fin fond de l'Amérique, que vénère Didier.

3. Un jeu d'acteur efficace.

C'est simple mais efficace c'est le mot. On vit leur histoire à mille pour cents, on rit avec eux, on chante avec eux, on pleure avec eux...

4. Une vraie morale.

Un film engagé avec notamment un monologue poignant de Didier sur la fin, venant contre-balancer le discours de Bush, le président de cette Amérique qui le faisait tant rêver au tout début de l'histoire sur l'impact de la religion sur la société et le pouvoir de nos dirigeants sur nos vies.

5. Une émotion non attendue par la bande-annonce.

Âmes sensibles, ne vous abstenez pas allez y tout de même car ce serait une erreur de vous en priver mais je préfère vous prévenir que certains passages sont difficiles. J'ai beaucoup pleuré pour ma part -bon je suis une chialeuse née puisque je pleure devant un Tellement Vrai un peu émouvant - mais là c'est du costaud. Les thèmes de la maladie et de la mort sont abordés et aussi belle soit l'histoire tu te prends quelques claques tout au long du déroulement du film mais c'est une perle avec une histoire bien loin des comédies romantiques british où Hugh Grant fanfaronne dans Londres pendant une heure trente à la recherche de sa dulcinée.





Vous l'aurez compris, ce film est mon coup de coeur 2013. Je ne pourrai terminer mon article sans citer le talentueux réalisateur belge Félix Van Groeningen et les deux brillants personnages principaux Veerle Baetens et Johan Heldenbergh.


Félix Van Groeningen

En gros, c'est beau, émouvant, intense, romantique, un brin tragique mais spectaculairement bien réussi!
Foncez vite le voir dans vos salles et vous aurez la confirmation que je ne vous ai pas menti!




mardi 17 septembre 2013

La vie solo VS La vie à deux

Vivre solo c'est chouette parce que:

- Je peux rentrer à l'heure que je veux du jour ou de la nuit sans avoir à prévenir qui que ce soit.
- Je peux geeker pendant 48h d'affilées si j'en ai envie sans qu'une tierce personne ait besoin du PC.
- Je peux sortir boire un canon avec un mini-short en cuir si le coeur m'en dit sans recevoir une petite pique de quiconque.
- Je peux n'avoir aucun steak, côte de bœuf ou entrecôte dans mon frigo pendant des jours si je le veux.
- La lunette des WC est toujours baissée.
- Je peux foutre du rose à foison dans ma déco: plaid, chaise, coussin, pouf... OVERDOSE QUOI!
- Je peux écouter du Joyce Jonathan et du Stromae volume 365 sans plainte aucune.
- Si ce soir je n'ai pas faim et que je n'ai envie que d'un verre de rosé framboise je peux!
- Je peux décider à 23h00 de rejoindre Léa en ville juste pour boire un coca zéro si je n'arrive pas à dormir et que l'envie de voir du monde me titille.
- Je peux foutre des bougies Ikéa senteur fruits des bois partout dans l'appart.
- Je peux regarder l'amour est dans le pré le lundi soir.
- Je peux me raser les gambettes qu'un jour sur deux si j'ai la flemme! (boon ok un jour sur trois mais c'est bientôt l'hiver).
- Je peux dormir en travers dans le lit et ronfler si je suis beaucoup fatiguée.
- Je peux faire pipi la porte ouverte.
- Je n'entends aucun bruit suspect ressemblant à une partie de Call of dans le salon. Jamais. Le silence en continu.






Vivre à deux c'est chouette parce que:

- Je peux lui raconter ma journée collée contre son épaule.
- Il me prépare souvent à manger.
- Les soirées à deux enlacés ça n'a pas de prix.
- Il peut m'attraper les plats là tout en haut du placard de la cuisine. (en même temps avec son 1,87m il peut même m'enlever les toiles d'araignées).
- J'aime les douches en amoureux.
- Il me fait découvrir des tas de films que je ne veux jamais voir au début mais qui,au final,sont souvent de petits bijoux.
- J'économise des sms.
- Ses papouilles me détendent plus qu'une séance de yoga.
- Il est là, opérationnel, pour me rebooster dés qu'un coup de blues pointe le bout de son nez.
- La complicité qui nous lit au quotidien est source de bien-être.
- Son humour me fait craquer.
- Il supporte l'odeur de mes bougies.
- Les parties de sexe endiablées.
- J'adore débattre avec lui sur la mort de la télé et de la musique à cause de la Real TV, l'existence ou non du destin, la fiabilité ou pas de la voyance, les méfaits des réseaux sociaux ...
- Se coucher l'un contre l'autre chaque soir en se disant "je t'aime" c'est cliché, cul-cul mais c'est putain de chouette quand même.





La vie solo VS La vie à deux.
15 à 15.
Egalité.
Choix cornélien...


Laissons donc faire le destin!






lundi 9 septembre 2013

La campagne, ça me gagne!

Celles et ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux savent que ce week-end je suis partie me ressourcer au fin fond de la campagne avec Georgio.



Après un été à astiquer et dépoussiérer, après des journées galères à espérer que l'avenir soit meilleur -et il est bien parti pour l'être- nous nous sommes dit qu'un petit séjour au calme, loin du stress du quotidien nous ferait le plus grand bien et nous avons bien eu raison car cette petite communion de 48h avec la nature nous a requinqué!

Je ne suis pas réellement une fille de la campagne. Je ne suis pourtant pas née dans une hyper grande ville mais je suis attachée à mon confort de citadine, j'ai besoin de sentir que j'ai tout à disposition non loin de moi et surtout je suffoque si je n'ai pas d'H&M à moins de 10 kms de là où je me trouve.
Les premières heures ont donc été anecdotiques. La pluie menaçant de  pourrir nos deux jours, une migraine d'un autre monde grignotant mon énergie et mon entrain, une organisation à couper au couteau et une destination proche d'un désert bref assez d'arguments pour que je râle, je boude, je sois indécise au moment du départ et inévitablement que je m'en prenne à la seule personne avec moi dans la voiture, mon mec pardi!

Une heure et demi de trajet-plus silencieux que ça tu meurs- plus tard nous arrivons et grosse claque dans ma gueule! La Drôme provençale ça en jette!!!!

Calme, sérénité et retraités sont les maîtres-mots du village de l'enfance de mon mec mais peu importe je me sens bien et je regrette d'avoir autant pesté.

Mea Culpa!
La campagne ça me gagne!


Nous avons pique-niqué dans la montagne, nous avons cherché des dents de loups dans les marnes, nous avons flâné au marché de Nyons, nous avons profité de vues splendides à couper le souffle loin des bruits de moteur, de klaxons et de citadins stressés et aigris.
Nous avons pris un grand bol d'air frais, nous avons dormi comme des bébés tant l'air est pur, bref nous nous sommes régalés et évidemment nous sommes partis le coeur un peu lourd.


Vue du pique-nique

Les marnes


Mais surtout ce que je garderai de ce premier séjour à deux, c'est la rencontre avec les lieux d'enfance de mon copain, la rencontre avec sa mamie et quelques membres de sa famille, ses yeux tout ronds et plein de souvenirs lorsque nous avons promené sur les sentiers de sa jeunesse...
Et ça, lisseur ou pas, 3G ou non, ça n'a aucun prix...



Buis-Les-Baronnies


Nyons

vendredi 6 septembre 2013

A la faveur de l'Automne

L'été c'est cool! Les barbeucs, la piscine, le soleil, les minis shorts et tout ça mais maintenant c'est bon, on en a assez bouffé! Je veux l'Automne!

C'est vrai quoi, la saison estivale c'est chouette parce que les jours sont à rallonge, que les rayons du soleil allègent nos soucis mais une fois le 15 août passé, je n'ai qu'une envie moi c'est d'enfiler mes bottines en cuir, c'est d'acheter mon nouvel agenda -même si je ne vais plus à l'école la nostalgie est telle que je ne peux débuter une année scolaire sans m'octroyer un nouveau calepin dans lequel je pourrais noter mes rdv et mes pensées au quotidien- c'est de voir les feuilles tomber et de pouvoir me caler le soir au chaud sous un plaid bien douillet en moumoute avec une bonne tisane bien chaude à la main. 

L'Automne est une saison un brin mal-aimée je trouve. Peu de personnes affectionnent cette période de l'année car elle nous oblige à faire le deuil de l'été et nous guide doucement mais surement vers le froid  de l'Hiver mais moi je l'aime cette saison. 

Elle me rend à la fois nostalgique et heureuse mais elle réveille en moi un sentiment de douceur et de plénitude. Les paysages aux couleurs chaudes sont sublimes, les enfants reprennent le chemin de l'école et égayent nos rues, la période de Noel arrive tranquillement mais elle n'est plus très loin...

Je trouve ces quelques mois très poétiques et ils me remplissent de joie. 

Troquer son maillot contre une petite laine, délaisser sa crème solaire sur le transat pour un bon bouquin sur le canap, abandonner les soirées barbeucs pour des soirées raclette, voilà ce que j'aime quand le mois de Septembre pointe le bout de son nez...

Alors évidemment je n'ai rien contre l'été indien et les quelques soirées chaudes que nous réservent peut-être le neuvième mois de l'année...
Je serais ravie de pouvoir m’enivrer encore un peu de rosé pamplemousse, de m’empiffrer encore le temps de quelques repas de saucisses et de merguez mais je n'en reste pas moins impatiente de l'Automne.

La rentrée scolaire doit me manquer inconsciemment c'est surement la raison pour laquelle j'aime autant cette époque de l'année mais peu importe, je n'essaie pas de trouver une explication psychologique à tout ça, je me contente de profiter de ces doux moments que je vis pendant ce temps là en attendant doucement que l'Hiver vienne pousser l'Automne et que la magie de Noel envahisse mon âme d'enfant (même si c'est méga commercial et qu'on nous prend pour des cons et que je devrais faire une chronique sur ça sinon je suis une vraie looseuse qui se laisse emporter par l'amour qui la submerge depuis quelques mois) mais quoi qu'il en soit la plus jolie saison arrive pour moi...










  








jeudi 5 septembre 2013

Doit-on exploser son bonheur au visage d'autrui?

Qui jamais eu envie d'exprimer son bonheur? Crier sur tous les toits que l'on est amoureux, que l'on a été augmenté, que l'on a gagné au loto, que l'on a enfin eu un orgasme vaginal enfin que nous nageons dans l'océan de la joie et de la plénitude...

C'est humain me semble t'il...

Mais n'est ce pas indécent pour celles et ceux à qui la vie ne sourit autant? Éclater son bonheur à la gueule du premier venu dans la rue, au boulot, sur Facebook n'est ce pas un acte infâme finalement?

Il y a ceux qui vont se réjouir de votre bonheur. Ils seront sincèrement contents pour vous et vous le feront savoir ou pas mais peu importe. Mais ceux-là sont rares sachez-le. Ils ne courent pas les rues les gens capables de ressentir de la joie pour une autre personne que pour eux-mêmes surtout si leur propre vie est un peu en jachère.

Puis, il y a ceux qui vous jalouseront. Pourquoi elle a trouvé un mec et pas moi? Putain et ce CDI que j'attends depuis des lustres et c'est elle cette empotée qui le chope non mais quelle injustice! Et ils pesteront sur vos réussites dans leurs coins, la bave dégoulinant tellement ils aimeraient mener la vie que vous menez actuellement.

Et enfin, il y a les pires. Les faux-culs. Eux sont assez magiques dans leur domaine. Ceux-là se réjouiront pour toi en face parce que tu le mériiiiiites tellement ce qui t'arrive, que tu es une fille en or et tout le tralala mais se feront un immense plaisir de te démonter une fois que tu auras tourné tes Louboutin.
Et ceux-là sont un peu mes préférés je dois bien l'avouer. Mon péché mignon.
Parce que ce sont les mêmes qui passent tellement de temps justement à cracher sur tout le monde qu'ils ne prennent pas le temps d'obtenir ce qu'ils t'envient.

Alors ma question est: doit-on étaler son bonheur, sa vie aux yeux de tous et principalement sur les réseaux sociaux?
Pour une meuf qui a un blog c'est un peu con-con comme question vous me direz mais pas tant que ça au final car oui je parle de ma vie, de ce qui m'arrive de bien et voilà comme cette année est riche en jolies choses mais pour autant je reste discrète quand à l'identité de mon Georges par exemple et très peu de personnes ont vu sa trombine parce que sur Fb on ne s'étale pas. Non pas qu'il soit moche mon grand gaillard non juste je n'ai pas envie de nourrir les langues de vipère qui traînent un peu partout sur la toile. Mes proches le connaissent et il me semble que c'est suffisant.

Alors oui, parfois ça me démange de me marquer à tel ou tel endroit où nous sommes allés balader en amoureux un dimanche estival mais Georges me calme fissa et me rappelle que le commun des mortels se fout de savoir où nous sommes, que nous pourrions profiter de la vue imprenable qui nous ait offert au lieu de geeker comme des dératés et il me rappelle qu'il m'aime en me donnant un bisou débordant d'amour et alors là je lâche tout et je me souviens que c'est ça le bonheur continuer de désirer ce que l'on possède et non continuer d'exposer ce que l'on possède.

Alors j'ai répondu seule à ma question. NON, il n'est pas utile d'exposer sa chance aux autres. Et je te vois de là toi derrière ton écran qui fait la moue, non on s'en tamponne de montrer aux gens que l'on va bien et encore moins quand il s'agit de s'exposer en espérant que Tartempion (comprendre un ex) vienne faire un petit tour sur ton wall Facebook.
Perte de temps et perte de dignité!


Comme quoi l'adage "pour vivre heureux,  vivons cachés" ne prend pas une ride malgré cette vie 2.0 qui nous gangrène un peu plus chaque jour.





jeudi 29 août 2013

Le premier amour

Once upon a time...
une nana pas très mature qui tomba amoureuse d'un jeune homme tout aussi "enfant". Ils s'aimèrent d'un amour indescriptible pendant cinq jolies années puis un beau jour le conte de fée s'interrompit parce que bordel de merde le mec il voulait connaitre un peu autre chose, il avait envie de vivre un peu sa vie d'ado qu'il avait laissé lui filer entre les doigts et d'un coup d'un seul sans que sa moitié ne soit avisée il décida de rompre et de retrouver le monde fou de la liberté, du célibat, du Dallas et tutti quanti!

Ahhhh le premier amour...

Il est si doux, si pur, ni naïf... On se sent tellement inatteignable, la vie nous appartient, on la dirige comme bon nous semble, on se fout de tout et de tous puisque de toute façon nous sommes tous les deux et que même que l'on s'aime pour toute la vie, on va s'épouser et on appellera nos enfants Stella et Baptiste -plus pourris tu meurs mais que veux-tu c'était il y a dix ans maintenant- et on vivra dans un loft et on aura une vieille deux chevaux vintage et on , et on, et on RIEN DU TOUT!

Rien de tout ça parce que tu as 17 ans que tu connais rien à l'amour et lui non plus, que tu crois que c'est l'homme de ta vie tout simplement parce que tu découvres le sentiment amoureux et que la première fois ça fait ça à tout le monde-si si je te jure même si tu ne me crois pas et que tu crois que vous ce n'est pas pareil.

Le premier amour il fait rêver, il fait vibrer, il fait chialer tant il est intense, il fout le tournis tant il est dément et il nous rend ivre de bonheur et d'insouciance. Il nous propulse dans la vie à deux plus vite que prévu, il nous booste, nous stimule, nous remplit de plénitude et de projets parce qu'on l'aime tellement "mamour" qu'on pourrait mourir pour lui! Qu'on pourrait mettre fin à nos jours s'il nous laissait parce que sans lui la vie n'a aucun sens, parce que notre coeur bat pour lui depuis ce 21 décembre 2003, parce qu'il est parfait tout simplement.

Mais, ce jour-là arrive, ce douloureux jour de la rupture, celui qui a alimenté tes pires cauchemars pendant cinq ans et là ma vieille c'est la vraie vie, tu pionces pas! Il te quitte! Comme ça, comme un lâche parce qu'il a pas su le faire avant, parce qu'il a pas voulu te faire de mal, parce qu'il est un peu perdu aussi le bougre. Et toi, tu penses que tu ne survivras pas à ce drame que le destin t'inflige. A quoi bon continuer de vivre, d'étudier, de sortir, de t'habiller, de manger s'il n'est plus à tes côtés?

Mais tu te goures ma jolie parce que tu vas survivre à tout ça, tu vas y arriver parce que tu es entourée d'une famille en or qui ne te laissera jamais tomber, parce que tu es forte aussi malgré ce que tu penses et tu vas retomber sur tes pattes!

Le premier amour il est aussi beau qu'il fait souffrir mais il a le mérite de forger.
Grâce à lui, jamais plus tu ne vivras à travers une autre personne aussi aimante soit-elle, plus jamais tu ne t'oublieras, plus jamais tu ne mangeras de maquereaux à la moutarde en boite parce que c'est déguelasse mais que lui il aimait ça alors tu en bouffais pauvre cruche.

Grâce à ce premier amour à première vue destructeur, tu apprendras ce qu'est vraiment aimer avec un grand A mais sans chaines et tu sauras que le "trop" tue l'amour au moins autant que le "pas assez".

Aucune rancune. Tu l'as aimé et il gardera à jamais une bébé place dans ton coeur. Mais aujourd'hui tu es heureuse qu'il ait claqué la porte de votre appartement coloré il y a de ça cinq années maintenant. Tu es enfin toi, cette presque adulte qui sait ce qu'elle vaut seule sans un +1 même si ton +1 actuel te comble au plus haut point et que tu espères le garder à tes côtés aussi longtemps que possible celui-ci.

Le premier amour façonne l'amoureuse que vous serez plus tard avec les autres et avec le bon, non pas le premier amour mais le grand amour car au final, premier amour rime très rarement avec grand amour.







Ma photo de profil Facebook et moi

S'il y a bien un sujet que l'on n'abordait pas il y a dix ans et qui aujourd'hui rythme nos échanges au quotidien c'est bien Facebook!

Après des années et des années d'apprentissage,d'expériences en tout genre, je suis , je peux le dire,une vraie pro en la matière.
Aucun raccourci ne me résiste, aucune manip ne m'est inconnue. Je suis incollable!

Je n'en retire aucune fierté particulière -sauf lorsque j'explique une manip à Georges qui crache en permanence sur la bête mais qui en a un peu besoin par moment mais qui ne veut pas l'avouer- mais vivre avec son temps c'est ça aussi et donc je vis avec mon temps!

Ma chronique d'aujourd'hui porte sur FB oui mais sur un élément précis de ce dernier: la photo de profil.

La vitrine de notre profil.La première chose que les gens vont yeuter en cliquant sur notre blase.
D'où l'importance qu'elle soit parfaite.Pour que les gens aient une bonne première impression. Mais pas trop parfaite. Pour que les gens ne soient pas trop déçus en faisant défiler les autres photos et principalement cet album datant de 2008 où tu es en Bodega avec une perruque sur la tête et le tee-shirt Ricard. (Nooooon bien entendu que ces photos ont disparus subitement du site, on ne sait toujours pas comment ce fut possible.NON c'est pas moi!Promis juré j'ai pas signalé à la bande à Zuckerberg l'album!)

Alors on choisit une photo de notre meilleur profil -pas celui où tu as l'impression d'avoir un triple menton- on l'instagrame -ah bah oui c'est la base d'une PP (Photo de Profil pour les ringos) réussie et si on est vraiment trop artiste dans l'âme on la fout en B&W (Black&White pour les gros nazes) et on note en légende une citation super philosophique dont on a pas compris l'intégralité du sens de celle-ci mais y'a Mathilde la meuf du batteur d'un groupe méga tendance qui l'a mise en statut avant-hier donc ça le fait t'as vu!

Et de temps en temps on changera cette photo méga égocentrique par une photo de groupe avec la bande de copines. Une photo qui semble instinctive mais qui en réalité a été prise en pas moins de 45 minutes afin qu'on ne voit pas trop le minuscule bouton de Julia, ni le "pseudo" gros bras de Céline,que Valentine réussisse comme il se doit son duckface toussa toussa. La spontanéité il n'y a que ça de vrai!

Par moment, on foutra une photo de famille ou une photo de soi môme, histoire d'émouvoir la galerie et de récolter une flopée de "j'aime". Evidemment les mères de famille explosent tout avec les pix de leurs gosses qui mangent une mousse au chocolat,qui font de la balançoire,qui dorment patin couffin -mais là seules les autres mamans aiment car nous autres n'ayant pas encore enfanté on s'en bat un peu les ovaires.

Et enfin, la photo qui récolte le plus de "like" sans concurrence aucune. Celle qui bat des records,qui ravit certains et foutent en rogne d'autres,qui égayent la curiosité de tous et qui fait parler la totalité -ou presque- de nos contacts Facebook c'est la toute première photo de profil avec son mec!

Et pour les moches, la meilleure solution reste encore de foutre une photo d'un paysage, d'un personnage célèbre ou d'un monument un peu cake histoire que les autres ne soient pas contraints de subir votre physique ingrat dans leur fil d'actualité.


Effectivement, il y a dix ans nous n'avions pas ce genre de préoccupations. Nous nous contentions de prendre des photos d'instants uniques pour agrémenter nos souvenirs que l'on faisait développer et que nous rangions bien précieusement dans un album photo en velours bordeaux.
Finalement, c'était pas si mal...

En même temps, au prix du développement, ça nous empêchait de prendre notre plat de lasagnes en photo et de fait on pouvait le manger chaud en tête à tête avec notre amoureux au lieu de le bouffer tiède parce que notre smartphone a planté et qu'on a mis 18 minutes à publier le cliché sur notre mur et que du coup Georges boude car il a la sensation de bouffer seul, non que dis-je avec un BlackBerry sur pattes!

Mille excuses mon Georgio! Je vis avec mon temps! Un peu trop parfois mais rappelle toi nos débuts et je crois que malgré tout on peut dire un petit peu merci à Facebook :)







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La gagnante du concours en partenariat avec Bird Song est:

Sofcel Sof

Je t'envoie un mail illico.
Félicitations :)

mercredi 21 août 2013

La vie en rose

Qui ne croit pas au destin???? Qu'il lève la main et qu'il m'explique!

Je suis archi convaincue du destin mais alors je doute de tout dans la vie sauf de ça! Je suis persuadée que rien n'arrive au hasard dans la vie et j'en suis tellement persuadée que je me le suis fait tatouer sur la peau c'est pour dire la certitude des mes croyances à ce niveau-là.

2008. Rupture avec mon premier amour. Celui que je croyais être mon grand amour, le seul, l'unique. Mais c'était sans compter qu'il me quitte pour vivre un peu sa vie d'adulte et non plus cette vie de pseudo-adulte que l'on s'était construits à deux.

DRAME INTER-SIDÉRAL. Le monde me tombe sur la tête et j'ai du mal à voir le bout du tunnel.
2009, 2010, 2011, 2012...

Les années passent et moi je trépasse.
Des boulots galères, des rencontres pas toujours des plus enrichissantes, des mauvais chemins empruntés, des dissonances en veux tu en voilà ...

Puis, 2013 est arrivée à pas de loups sans que je n'y crois trop. Les années noires qui la précédaient avaient eu raison de moi et du coup j'avançais doucement et pas surement vers un avenir incertain.

Et cette douce année est en train de me combler au plus haut point et m'apporte tout ce que je désire et même plus encore...

L'ouverture d'un blog qui m’épanouit de jour en jour avec toujours de nouveaux échanges, de nouvelles web-aventures et un plaisir non dissimulé d'écrire par ici, une rencontre amoureuse exceptionnelle bien au-delà de tout ce que je pouvais attendre, un amour auquel je ne croyais plus depuis bien longtemps et une personne comme je pensais qu'il n'en existait plus, et voilà que maintenant après de longues années d'indécision professionnelle à commencer des formations sans les achever, à obtenir un diplôme sans trouver de boulot qui colle par la suite, à enchaîner petits boulots sur petits boulots pour remplumer mon compte en banque me voici enfin prise dans une structure phare de la protection sociale en France, un des rêves depuis que je me suis lancée dans le social.

J'ai passé les quatre dernières années de ma vie à me demander si un jour je serai enfin heureuse avec un grand H et aujourd'hui le mercredi 21 août 2013, je peux l'affirmer haut et fort: je suis réellement heureuse!!!!

Merci à vous derrières vos écrans qui lisez mes chroniques régulièrement, qui laissez des commentaires ici ou sur les réseaux sociaux. Merci à mon amoureux qui me rend heureuse un peu plus chaque jour et qui fait que je me réveille tous les matins ce sourire un peu niai aux lèvres. Merci à ma famille d'être présents et de m'aimer comme je suis même quand je suis de mauvais poil. Merci aux trois personnes qui m'on reçues en entretien, même s'ils ont tenté de me piéger, même s'ils ont joué la carte de la provocation, même s'ils m'ont mitraillé de questions toutes plus fourbes les unes que les autres durant 40 longues minutes, merci de me faire confiance pour cette nouvelle aventure professionnelle.

La vie en rose gravée à jamais sur ma peau, peut-être finalement pas si utopique que ça!

(Promis juré craché c'est la dernière chronique où j'étale mon bonheur de manière aussi indécente mais là le job dans la boite de mes rêves je pouvais pas passer outre, j'ai pas résisté!)







dimanche 18 août 2013

5 phrases cultes de nos mamans

En ce moment, je suis branchée relation parent/enfant je dois bien le reconnaître mais ma dernière chronique sur le sujet m'a fait me replonger dans ces doux et moins doux souvenirs de ma tendre enfance et alors j'ai repensé à ces phrases que j'ai entendues tellement de fois sortir de la bouche de ma mère et je me souviens que je me disais au plus profond de moi-même que jamais je ne dirai ça à mes futurs enfants tant je trouvais ces phrases ridicules et horripilantes mais les années passant je me demande si un jour je ne ferai pas de même.

Voici les  répliques cultes qui ont traumatisé mon enfance:

 1/Si tu continues,je te mets en pension!

Oh que je l'ai entendue celle-ci! Elle me la sortait à tort et à travers pour des bêtises toutes aussi minimes les unes que les autres étant donné que j'étais une gamine ultra-sage,tu sais la gamine bonne élève, qui ne fait jamais de conneries et qui se languit de rentrer de l'école pour faire ses devoirs!La môme relou quoi! Donc maintenant quand j'y repense je me dis que ma mère avait finalement un seuil de tolérance à la bêtise enfantine assez faible tout de même!
Mais, à l'époque, moi, j'y croyais à la pension. Ce lieu sombre,glauque où les enfants sont terrorisés,où les enseignants sont de vieilles personnes aigries qui puent de la gueule,où il n'y a pas de récréation et où l'on ne mange que du pain dur et de la soupe. Longtemps,j'ai eu peur d'y faire un séjour puis un jour j'ai compris qu'elle bluffait.

2/ A 18 ans, tu feras ce que tu veux mais pour l'instant tu m'obéis!

La majorité comme je l'ai attendu de pied ferme après avoir entendu des milliards de fois cette phrase!
Je me disais qu'une fois mes 18 printemps passés ma vie allait être de la pure folie et que maman ne pourrait plus rien m'interdire mais c'était sans compter cette nouvelle phrase qui est apparu le lendemain de mes 18 ans:

3/ Tant que tu seras sous mon toit, tu m'obéiras!

J'ai crié à l'arnaque! Tant d'années à attendre d'avoir 18 ans pour faire ce que bon me semble et oh scandale voilà que les règles changent du jour au lendemain sans avoir été prévenu en amont!
J'ai eu beau manifester, faire la grève de la faim, rien n'y a fait! Je suis donc partie de chez moi à 18 ans et demi!

4/ J'ai faim... Tu as faim? Bah mange un yaourt!

Alors celle-là, c'est bien celle que je ne comprends toujours pas malgré mes 27 ans!
Quand j'ai le ventre qui gargouille, que je suis à deux doigts de faire une hypo j'ai envie de tout (couscous,choucroute,kebab,hachi parmentier et j'en passe) mais surement pas d'un vulgaire produit laitier semi-liquide!
Par pitié arrêtez de dire ça à vos gosses!

5/ Je ne suis pas ta bonne! Ce n'est pas un hôtel ici!

Ma préférée!!!
Celle qui a rythmé mes vacances principalement, la phrase cultissime de mon amour de mère durant toute notre éducation à ma sœur et moi.


Il ne me reste plus qu'à lutter corps et âme pour ne pas assommer mon futur môme de toutes ces répliques quoi qu'avec les années le traumatisme s'adoucit et on se surprend à rire de tout ça et à y repenser avec une certaine nostalgie alors s'il y a de fortes chances que je sois une maman relou comme à peu près toutes les mamans aux quatre coins du globe autant que je joue mon rôle à fond et que je suive les dignes traces de maman à moi!




CHRONIQUE PUBLIÉE SUR SO BUSY GIRLS PAR ICI

jeudi 15 août 2013

Quand séduire n'est plus à l'ordre du jour.

"J'ai toujours aimé charmer mais peu importe s'il n'y a que toi que je plais"

Joyce Jonathan.
Titre: Ça ira.

Concrètement, j'ai l'impression que cette chanson a été écrite pour moi,ce que je vis en ce moment avec mon mec toussa toussa et tout particulièrement cette phrase.

Oui,car par le passé j'étais un peu une connasse.
Vous savez,la connasse du genre en couple,mais qui a un besoin constant de plaire,de jouer de ses charmes patin couffin.
La fille que l'on a pas franchement envie d'avoir comme meuf en somme!

D'où venait ce besoin?
Longtemps,je me suis remise en question.Oui,car je suis une connasse qui réfléchit tout de même et qui prend du recul sur les choses.
Si, si je te jure!

Donc,j'ai pensé pendant des années que ça venait de moi,d'un manque de confiance qui m'obligeait à créer des situations d’ambiguïté avec d'autres mecs que le mien.
Attention sans que jamais-ou presque-il ne se passe rien mais tu sais ces petits regards,ces petits compliments,ces petites allusions qui te rendent plus femme,plus sexy,plus désirable,plus sûre de toi.

Et lorsque tu passes la porte de ton appart et que tu retrouves ton mec à toi (qui ne te parle plus du tout d'aventure comme celui de Patricia Kass mais qui préfère rouspéter parce que la vaisselle n'est pas faite ou que ses affaires pour le foot ne sont pas sèches (boniche bonjour je le pends ou je lui fous une balle entre les deux yeux?) bref ce mec-là il est vautré comme un gros tas devant sa partie de PES et il ne te regarde pas.D'ailleurs il n'a même pas remarqué cette nouvelle couleur que tu as faite-bon ok, tu es passée d'un chocolat pur à un marron glacé,c'est léger mais merde quoi!

Puis,les années passent.
Les ruptures se multiplient.
Les rencontres aussi.

Et aujourd'hui,je suis avec le Georges-pas Clooney, il boit autant de café mais il est bien mieux- et je ne ressens plus le besoin de plaire.

Un mail d'un inconnu qui drague,un message Facebook de mon nouveau collègue de mon boulot,un mec dans un bar qui me branchouille tout autant de situations que je gère aisément maintenant!
Plus d’ambiguïté. Les choses sont claires dés le départ.Je suis en couple et je suis heureuse,épanouie et comblée!
Plus aucune envie de flirter avec Pierre,Paul ou Jean-Patrick pour nourrir ma soif de plaire!

Mon Georges De la Jungle le fait parfaitement au quotidien.Il me dit tout ce que j'ai besoin d'entendre,il est là,il s'exprime,il me donne confiance un peu plus chaque jour et voilà pourquoi je n'ai pas besoin d'aller chercher ça avec l'épicier du coin!

Alors au fond,je déculpabilise de toutes ces années où j'ai échangé des regards coquins,où j'ai eu des conversations tangentes avec des mecs sans importance qui passaient par là au moment où mes mecs du moment touchaient plus leur manette de Play que mon corps de rêve (ironie quand tu nous tiens).

Après tout,si dans ton hamburger il manque le steak,tu yeuteras forcément celui du voisin!
(Phrase du jour,bonjour).






CHRONIQUE PUBLIEE SUR SO BUSY GIRLS PAR ICI 

dimanche 11 août 2013

Mon sac et moi + Concours

L'amour que je porte à mon sac est inconditionnel!
Un lien fusionnel nous unit depuis mon adolescence et rien ni personne ne pourra jamais nous séparer. Il est toujours là quand j'ai besoin de lui, il est à la fois ami et amant, il ne faillit jamais à ses devoirs, il est parfait en somme. Et bien que parfois sa anse m'irrite l'épaule les jours de grande chaleur ou lorsque il est un peu plus chargé que d'habitude, je ne lui en tiens pas rigueur.
Je l'aime trop!

Qu'est ce qu'il contient pour que mon amour pour lui soit aussi intense?

Voici les 12 indispensables d'un sac de femme (ou en tout cas du mien):

1/ Une pochette

Qui fait office de porte-feuille.Oui, parce que le porte-feuille classique c'est un peu ringos (bon sauf s'il s'agit d'un Vuitton ou d'un Chanel mais les courriers de mon banquier m'empêchent d'en e-shopper un) donc j'ai opté pour une pochette en tissu signée Sulla Luna où les paillettes,le ruban et les frous-frous sont de la partie.

2/ Un porte-monnaie

La base d'une vraie fille: la paillette.
Encore une fois il brille de mille feux à l'extérieur uniquement parce qu'à l'intérieur à part des pièces rouges que je garde pour David Douillet il n'y a pas grand chose.

3/Mon chéquier

Mon meilleur ami des fins de mois difficiles! Un chèque et ça repart!

4/Mes Rayban

Elles sont mes sauveuses!
Elles me camouflent lorsque je suis cernée comme un château fort, elles m'embellissent les lendemains de cuicuite bref sans elles je suis une ruine!

5/ Une crème hydratante

Une jambe un peu sèche (ou les deux c'est même plus logique), un coup de soleil à soigner, des lèvres gercées hop hop hop je dégaine aussi vite que mon ombre ma douce crème hydratante et fini les vilaines sécheresses corporelles grâce à tatie Elodie!

6/ Maquillage+miroir

Un indispensable le miroir pour s'éclater un bouton,se faire une retouche de liner ou de rouge à lèvres.
Quand au maquillage, sans me trimbaler toute ma pochette qui pèse un âne mort, quelques must-have sont de rigueur pour lutter contre les fins de journée (ou de rencard) difficiles.

7/ Des accessoires cheveux

Alors là c'est mon péché-mignon. Des élastiques fantaisies, des nœuds, des head-band tu trouves de tout dans mon sac à main mais peu de fois sur mon teston. Ça me rassure de les avoir à portée de main mais j'en fais peu souvent usage.
Psy bonjour!

8/ Mouchoirs et Lingettes

Sécurité avant tout mon frère!
Jamais sans!
Qui n'a jamais eu envie de faire pipi au milieu de nulle part?????

9/ Tampons

Je ne vais pas faire de grands discours du pourquoi du comment, ça tombe sous le sens!

10/ Mes écouteurs

Beatles, Joyce Jonathan, Charlotte Marin, Keane, Lenny Kravitz, Stromae, -M-, Philippe Katherine, Aznavour, Vanessa Paradis, Metronomy, Fauve, Oasis...
On trouve de tout dans mon BlackB et peu importe où je me trouve: au travail, au bord de la piscine, mes écouteurs sont toujours là, tout emmêlés certes mais prêt à être dégainés!

11/ Ma pilule

Bon, ben elle c'est pareil! Afin d'éviter de devoir se trimbaler un sac de 18kg dans neuf mois où couches,biberons,tétines et envie de suicide seraient les maîtres-mots, elle me suit partout et à 21h00 elle est ma meilleure amie!

12/ Mes clés

Enfin, et pas des moindres! Les clés! Celles que l'on met toujours 4h30 à trouver au fin fond de son sac! En même temps avec tout ce bordel c'est un peu normal non gourdasse?!!!!


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Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule -bah oui c'est toujours une bonne nouvelle non une chronique qui voit le jour?- à l'occasion des six mois du blog qui ont eu lieu certes le 31 juillet mais peu importe on s'en tape, je ne suis pas organisée comme meuf donc ça arrive un peu après la guerre mais ça arrive et c'est le principal non?

Bref, je disais à cette occasion, je lance un concours en partenariat avec la marque marseillaise qui se trouve dans le quartier du Panier et qui se nomme Bird Song.

Bird Song KESAKO?

BIRD SONG est une jeune marque "créateur" de prêt-à-porter féminin ayant un univers poétique, raffiné et délicat. 
Son inspiration se puise essentiellement dans des malles remplies de vêtements anciens qui ont une âme, autour de musique et balades acoustiques, au travers de ses week-end champêtres, de ses balades en campagne verdoyante, de ses escapades orientales et voyages exotiques… 
Ses collections sont empreints de cette mémoire et de ses souvenirs, de la douceur de chacun de ses moments et instants de vie passés… accompagné de petits chants d’oiseaux.

Son style est féminin, raffiné et un brin envolé, sa silhouette n’est pas tirée à quatre épingles mais plutôt espiègle, naturelle et spontanée… intemporelle. 
Les vêtements et les matières se veulent délicats, naturels, purs et nobles, parfois brodés tout en restant facile à porter. 




J'ai découvert cette marque à l'occasion de la Jungle Party de Paulette et je dois dire que j'ai craqué!
Je suis persuadée qu'en allant vous balader sur son site, vous craquerez à votre tour! C'est fin, c'est poétique et c'est un brin fou-fou, bref c'est tout ce que j'aime!

Le concours 

  • Le lot:     



Une petite pochette à la fois chic et décontract! Et on a pensé à vous les filles! Au plus c'est petit, au moins on a de bordel :)


  • Les conditions de participation:
- Liker la page Facebook Bird Song par ICI

- Liker ma page Facebook (si ce n'est pas déjà fait) par ICI

- Inviter un ou une amie à liker à son tour ma page Facebook. 


Il faut obligatoirement laisser un commentaire sous cette chronique (j'insiste seuls les commentaires ici seront pris en compte) avec indiqué votre nom avec lequel vous avez liké les deux pages FB et le nom de votre ami(e) qui a liké ma page et une adresse mail pour vous joindre si vous gagnez le sac.
Si toutes ces infos sont réunies en un commentaire sous cette chronique alors votre participation sera validée. 

  • Fin du concours
La date de fin du concours est le Dimanche 25 août au soir. 



J'espère que ce petit concours en partenariat avec Bird Song vous plait!
Je tiens d'ailleurs à remercier My-Linh la créatrice d'avoir accepté de s'associer aux Chroniques d'une tatouée à l'occasion des six mois du blog.


Je vous laisse avec mes deux coups de cœur de la marque.















vendredi 9 août 2013

Etre la fille de ses parents

J'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus banal et de plus traditionnel. Un père et une mère qui s'aiment. Une petite sœur qui m'en a fait voir de toutes les couleurs mais avec qui j'ai eu -et j'ai toujours d'ailleurs au grand détriment de nos mecs- une relation méga complice et fusionnelle. Un cursus scolaire normal -bon en post-bac c'est parti en couille mais jusqu’à la terminale parcours sans embûche.
Il n'y a rien à signaler sur mon enfance et pourtant j'ai trouvé la relation parent/enfant particulièrement compliqué!
Enfin, là je mens.
Le relation parent/enfant ça a fonctionné comme sur des roulettes.
La relation ado/enfant a été plutôt calme et sereine.
Là où ça a commencé à partir en sucette c'est aux alentours de la majorité.
Quand je suis tombée amoureuse pour la première fois et que ma mère a crée un climat de concurrence avec mon chéri de l'époque.
Quand j'ai pris de l'assurance ENFIN et que j'ai osé dire "NON je ne continuerai pas mes études d'infirmière car ce n'est pas ce que je veux faire!"

Là, les choses ont commencé à se gâter et les conflits ont géré notre quotidien.
18 ans. La majorité.
Tu te dis que tes parents vont enfin te considérer comme une adulte. C'est à dire arrêter de te réveiller cinq minutes avant ton réveil tous les matins de peur que tu ne te réveilles pas. C'est à dire enfin te proposer le digestif (ou dijo pour les plus beaufs) aux repas de famille. C'est à dire te faire confiance dans tes choix ,tes envies et tes non-envies.
Mais que nenni mes chéris.
18 ans ça ne change absolument rien pour les parents "tant que tu es sous leur toit"!

Que celui-ci ou celle qui n'a jamais entendu cette phrase, lève bien haut le doigt et le mette devant pour faire la danse d'Hélène! (Je ne suis pas fière de cette vanne, sachez-le)

Alors moi j'ai déménagé et je suis partie vivre chez mon mec pour pouvoir enfin décider par moi-même de mon avenir.
Sauf que là encore, ils n'ont pas vu les choses comme moi.

Au final, j'ai pris les décisions que JE jugeais bonnes pour moi. Ils étaient en désaccord à l'époque et le sont toujours d'ailleurs je pense mais ils ont la décence de ne plus m'en parler.

Tout ça pour dire qu'adultes ou pas, encore aujourd'hui alors que je suis plus proche de la trentaine que de mes chères années collège, ils continuent d'avoir un avis sur tout, de me conseiller avec une telle vivacité que je ne sais jamais s'il s'agit véritablement d'un conseil ou d'un ordre mais dans la même lignée ils prennent toujours soin de moi lorsque je suis malade, ma mère m'achète toujours mes biscuits préférés pour le goûter (oui,oui je goûte toujours mais FUCK!), ils continuent de m'offrir des chocolats à Pâques et le calendrier de l'avent à Noel et pour tous ces petits détails, je suis la plus heureuse de cette relation pourtant toujours pseudo-hiérarchique malgré les années qui défilent.

Etre la fille de ses parents, c'est garder pour toujours un peu son âme de bambin lorsque nous sommes dans les lieux qui ont bercé notre enfance.


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