Je suis un peu en joie. Je suis heureuse comme à mon premier Noël.
P.R.I.M.A.R.K les gars! Le magasin qui a émerveillé mes virées londoniennes est ici! Incroyable mais vrai!
Oui mais voilà le lundi moi je bosse! Seule solution pour pouvoir profiter du "cheap" irlandais c'est d'y aller le samedi. Oui le tout premier samedi après l'ouverture à seulement trois jours de Noël.
Si j'avais décidé de me tailler les veines avec un Opinel rouillé je crois que j'aurai pris moins de risques mais enfin à l'idée de sortir les bras chargés de sacs en kraft logotés Primark j'oublie tout et la possibilité de me faire piétiner par des hystériques en furie.
J'en parle à Georges. Ce mec qui aime si peu faire les boutiques, qui fuit le monde autant qu'il le peut, qui n'a aucune patience lorsqu'il s'agit de faire la queue même à la pompe à essence et aussi incroyable que cela puisse paraître, il accepte de m'accompagner.
Je décide de jouer la carte de l'honnêteté et de lui expliquer le concept de la boutique, l'engouement que celui-ci provoque chez nous les filles et je lui montre même quelques photos de la foule le jour de l'inauguration histoire qu'il n'ait pas la sensation une fois dans le bain de nanas en folie d'avoir été feinté.
Malgré tout, il accepte.
Je compte les jours qui me séparent du jour J. Je fais des croix sur le calendrier le coeur en fête.
Samedi 14:00.
Nous sommes devant.
Premier coup dur. Il y a une file d'attente, pas pour les caisses non juste pour entrer à l'intérieur du magasin.
Heureusement, ça va plutôt vite et mon Georgio n'a pas le temps de se décomposer.
14:15. Nous entrons enfin dans Primark et là je comprends ce que ressent un enfant lorsqu'il entre dans Disneyland Paris. Je ne sais plus où donner de la tête, mes yeux font des rotations à 180 pour ne rien rater. Je me faufile comme une anguille entre les groupies.
Georges est un parfait acolyte. Lui porte le sac et me conseille à chaque cintre que je prends entre les mains.
Je remplis le panier sans compter. Ca me plaît? Je prends.
Je n'agis jamais ici sauf chez Primark je n'y peux rien je ne me contrôle plus puis à 10 euros le pull, à 11 euros la robe et 5 euros le collier fantaisie y'a de quoi devenir un peu folle.
1h45 plus tard. Nous ressortons avec deux gros sacs remplis de fringues estampillées Primark et ça, ça suffit à me rendre la plus heureuse de la Terre. Epicurienne vous avez dit?
Bon mon compte en banque s'en retrouve un peu allégé mais le jeu en valait la chandelle. Deux robes, un gilet, deux pulls, une salo-short, deux colliers, six paires de chaussettes, un tee-shirt et un sac....
Même Georges a réussi à shoper deux broutilles et il a survécu à tout ça!
Il y a tout un tas de choses au quotidien qui me prouve que nous sommes faits l'un pour l'autre mais qu'il accepte une virée à Primark en cette période ça c'est la preuve ultime que c'est le plus parfait des amoureux!
4 commentaires:
J'ai trop hâte qu'il ouvre à Paris !!!
Demain je pars pour Londres... Dois-je te faire un dessin ?
Mais t'habites Marseille ??? On a dû se croiser dans les rayons et à vrai dire, je reviens à peine de ma 2nde virée chez eux ^^.
@Paula: Noooon pas de dessin je suis jalouse de toi, très jalouuuuuuse ;)
@Diluvienne: Non j'habite près d'Avignon mais le trajet ne m'a pas fait peur :)
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