Jolie
expression pour décrire ce que l’on ressent lorsqu’on rencontre
une personne qui nous plait. J’ai ma petite variante perso, j’ai
plutôt des guillis au cœur mais le principe est le même.
Les
papillons au creux du ventre sont-il de rigueur à chaque rencontre ?
Est-ce le baromètre à prendre en compte ? L’âge
intervient-il dans tout ça ?
Il
est évident que les comédies romantiques américaines nous
conditionnent depuis le plus jeune âge, nous jeunes femmes entre 25
et 30 ans, à la rencontre du troisième type. Le cœur qui bat la
chamade à te déplacer les organes, les papillons qui font des
périlleux dans ton appareil digestif, les mains moites, le sourire
figé et tutti quanti, c’est comme ça que l’on nous décrit
l’amour au cinéma mais dans la vraie vie peut-on en attendre
autant ?
Il
est évident que l’étincelle est de rigueur, au moins une petite
celle qui te donne envie de revoir le mec, celle qui te rend un peu
niaise quand tu reçois un sms de lui, celle qui te change ton
quotidien de célibataire. Mais après il faut se rendre à
l’évidence nous n’avons plus 17 ans et ça se voit (et pas qu’au
travers de ces rides d’expression qui commencent à naitre sur
notre visage). La raison prend le pas sur la passion. Nos critères
changent, nos plans de vie changent – si tant est qu’on en ait à
17 ans – et notre vision du couple inconsciemment se modifie.
Nous
ne devons pas nous contenter du premier mec qui passe sous prétexte
que la raison a pris le pas mais peut-on attendre la même chose à
17 ans et à presque 30 ?
Je
suis de celles qui veulent avoir le cœur qui bat la chamade, je suis
de celles qui ont le cœur qui bat la chamade quand je pense à mon
George mais était-ce le cas au départ de notre relation ?
Je
ne pense pas. J’ai oublié un peu je dois le confesser mais je me
souviens avoir eu du mal à donner ma confiance, avoir eu du mal à
m’investir, avoir eu du mal tout court et dans ces conditions,
difficile de se laisser aller et de laisser s’envoler les
papillons.
Mais
aujourd’hui, deux ans et demi plus tard, j’ai changé. J’ai
évolué. Aujourd’hui j’ai les guillis au cœur quand je pense à
lui, à ce que nous avons déjà vécu, au bonheur dans lequel je
suis au quotidien, et à celui qui nous attend encore. Je suis
épanouie avec un grand E et j’ai réussi mon pari. Oublier mon
passé, mes craintes et foncer avec lui malgré mon côté trop
cérébral qui m’empêche souvent de vivre avec un grand V.
A
17 ans, nous demandons juste à notre mec d’être beau, drôle et
d’avoir une jolie voiture pour frimer devant les copines.
A
26 ans, je voulais un mec fidèle, attentionné mais indépendant,
qui sache me rendre heureuse tout en acceptant mon caractère bien
trempé, mais qui sache me canaliser, qui aime voyager et qui soit
respectueux. Bien sur le physique entre en compte encore passé 25
ans et heureusement mais il est important aussi de passer sur des
petits détails comme les fringues, les gouts musicaux ou la couleur
de sa couette sinon le risque de passer à côté d’une vraie
historie, saine et sincère nous pend au nez. J’ai failli tout
lâcher, il y a deux ans et demi de tout ça par peur, mais je me
suis accrochée, il m’y a aidé et aujourd’hui je suis
sincèrement la plus herseuse d’avoir tenu bon.
Il
a su gagner ma confiance, je lui ai ouvert petit à petit mon cœur.
Le pari est gagné et pourtant au départ je ne sais pas si beaucoup
de personnes de notre entourage auraient parié cher sur notre
cheval.
Le
bonheur ça se cultive, ça s’entretient mais surtout ça se
désire. Rien dans la vie ne nous tombe dans la main de façon
parfaite. A nous d’en faire ce que l’on en veut ou de passer
notre chemin si ce n’est pas suffisant mais ne perdons pas de vue
que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs forcément et moi mon
petit jardin romantique il me plait trop pour aller voir ailleurs !
1 commentaire:
Magnifique cette chronique !!
Effectivement nous n'attendons pas les mêmes choses à 17 ans et à 30 ans... Mais je pense que ces "papillons dans le ventre" se ressentent à tout âge!
Et ce qui est le plus beau c'est que l'on ne les contrôles pas ils arrivent comme ça sans prévenir...
Ils peuvent être là plus tard comme dans ta si belle histoire où ils peuvent arriver lors du premier rendez-vous lorsque le George en question frôle ta main pour prendre la carafe d'eau, ou même au bout de 40ans de mariage lorsqu'il te propose une danse à l'anniversaire de mamie Thérèse!
Il serait triste de croire que ces petits guillis au cœur sont là qu'un temps...
En tout cas moi j'y crois 😉
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