mercredi 5 juin 2013

Cry me a river

Comment vous dire?!!

Je suis une personne très légèrement sensible.
Vous aussi?!!!!
CHOUETTE, on va se comprendre!

Par sensible, j'entends que je vis tout à 200%, que je prends tout trop à coeur, que j'ai du mal à prendre du recul sur certaines choses et même si avec le temps, l'âge avançant et les expériences servants de leçons de vie, je peux constater quelques progrès en la matière mais je n'en reste pas moins une chialeuse.

Ainsi, je peux pleurer comme une madeleine Saint Michel parce que Julia des Marseillais à Cancun quitte l'aventure, parce que mon portable ne capte plus depuis trois heures et que j'attends un tweet important.
Je peux pleurer de nerfs parce que Georges ne veut pas porter sa chemise en jean's super IN en remettant toute notre relation en cause parce qu'il ne veut pas me faire plaisir en portant un peu de denim sur le dos car ça compte pour moi l'apparence (fille superficielle que je suis).

J'encaisse tous les discours de mon entourage à 3000%, je ne laisse pas assez couler, j'analyse tout ou presque, la moindre réflexion me fait partir en remise en question +++++

Mais surtout je pleure beaucoup car je vis chaque situation comme si j'étais le protagoniste principal.

Oui, j'ai pleuré quand le LOFT a éteint ses lumières à la fin de l'aventure, oui j'ai pleuré quand Jenifer a gagné la Star Academy 1, oui j'ai pleuré quand John Coffey meurt dans la Ligne Verte, oui j'ai pleuré quand Jean-Marie Le Pen fut au second tour en 2002, oui je pleure quand la France est éliminée dés les phases de poule en Coupe du Monde, oui j'ai chialé comme une merde quand le père de Marshall décède d'une crise cardiaque dans How I met your mother et je me suis encore plus vidée quand Big rejoint Carrie à Paris pour lui déclarer son amour après six saisons dans le doute et l'espièglerie!

Oui, j'ai la larme facile. Le moindre reproche, le moindre compliment, la moindre dispute, la moindre scène romantique ou triste me rend fontaine. Je n'y peux rien, je suis ainsi et même si au quotidien, ça peut être un handicap, devoir retenir cette satanée goutte salée qui menace de me rouler à tout moment sur la joue, je crois qu'au final je le vis plutôt bien.

J'ai appris, au fil du temps, à maîtriser cette partie de moi et j'ai réussi à en tirer profit.
Les larmes peuvent servir par moment!
Surtout avec la CPE quand tu t'es faite gauler en train de sécher les cours, quand tu as fait le mur pour rejoindre Kevin ton petit copain en chappy et que tes parents t'ont intercepté, quand tu as trompé le fameux Kevin avec son pote Tony, quand ta CB est refusé à la caisse de Zara (non, ça ne marche pas là inutile de tester!)


Etre sensible n'a rien d'une tare au fond.

Puis, je préfère pleurer pour un rien que ne pas parvenir à sortir la moindre larmichette même dans les situations les plus douloureuses.
Pleurer permet d'extérioriser.
Ça fait un bien fou par moment!
Plus pour moi que pour l'entourage qui subit mes crises de larme régulières mais enfin depuis le temps ils sont plutôt habitués au spécimen et ça leur passe un petit peu au dessus de la caboche, ils se contentent de me regarder d'un air dépité criant " allezzzzz encore" et me balance un petit " Pleure, tu pisseras moins!" que j'ai appris à encaisser depuis les années!!!











4 commentaires:

Bettallumette a dit…

Personnellement je ne pleure jamais (ou presque)...mais ça ne m'empêche pas d'être hypersensible !
Donc en un sens, je t'envie de pouvoir pleurer tout le temps, c'est vrai que c'est un bon moyen d'extérioriser.

Effies a dit…

Mouahaahah, ça me fait penser à une copine qui, l'autre jour, à pleuré devant "Les 12 coups de midi" ..
Bref, je dois admettre que je pleure de plus en plus et ça fait du bien ! Pleurons :)

Chroniques d'une tatouée a dit…

@BettaSpeldens:
Oui c'est un excellent moyen d'exérioriser tu as raison :)

@Effies: je pourrai tout à fait pleurer une émission de ce type aussi haha

Diluvienne a dit…

Je suis bien d'accord avec toi. Depuis quelques temps je suis moi aussi une vraie pleurnicharde (et je crois que les hormones y sont pour beaucoup.)Je n'étais pas du tout comme ça avant, je pleurais limite pas à la mort d'un proche et à vrai dire je préfère mille fois pleurer pour rien que ne pas montrer mon chagrin !