dimanche 26 mai 2013

Je pense donc tu es...

J'ai un problème, je crois bien que je t'aime...

J'ai vraiment un problème, je pense à la place des gens! Oui, ça y est c'est dit! Je crois savoir ce que les gens se disent dans leurs petites caboches et du coup, j'agis en fonction de ce que je pense qu'ils pensent et non de ce qu'ils pensent vraiment.
Je ne sais pas si vous me suivez car c'est un peu un sac de noeuds ce début de chronique mais je vais essayer d'être la plus claire (Chazal) possible! ( Tu sors, tu sors...)

Cette situation me cause du tort principalement avec Georges.
Il me dit quelque chose. Je pense qu'il a voulu dire tout autre chose. Je boude. Il ne comprend pas. Il cherche à savoir. Je m'énerve contre lui. Il argumente en sa faveur. Je le traite de menteur. ( Normal, puisque moi je sais mieux ce qu'il pense que lui-même). Il s'énerve. Il capitule. Je lui reproche de s'en foutre et de ne pas être ouvert au dialogue. Il souffle. Il rigole. Ca m'énerve encore plus. Je boude encore. Il vient me taquiner. Je ris. On se réconcilie. Fin des hostilités. Jusqu'à la prochaine fois.

Pourquoi ne puis-je m'abstenir de penser pour lui et pour moi?
Pourquoi ne suis-je pas en capacité de l'écouter et de croire ce qu'il me dit?

Je n'ai pourtant jamais été trahi par le passé. Enfin sûrement que si, mais malins étaient mes ex car rien n'ait jamais arrivé jusqu'à mes oreilles!

Bref, je n'ai pas vécu de traumatisme qui fasse qu'à l'heure actuelle, je doute de tout et pourtant...

Lorsqu'il parle, j'analyse...
Lorsqu'il ne parle pas, j'analyse...
Lorsqu'il m'envoie un sms, j'analyse...
Lorsqu'il ne m'envoie pas de sms, j'analyse...

Mais , au final, c'est surtout moi qui devrais partir en analyse!


J'envie ces gens qui se laissent vivre, qui ne se posent pas de questions, qui foncent tête baissée, qui croient ce que leur dit l'autre, qui ne doutent de rien, ni d'eux, ni de leur moitié, ni des autres, qui avancent sans prise de tête. J'en viens à envier des meufs dépourvues de toute intelligence et réflexion juste parce que du coup, elles ont cette capacité à se laisser aller au grès du vent, le coeur léger et le bagage mince, j'étais certain de conquérir Paris...


Alors, aujourd'hui, j'ai décidé de me lancer un défi, de me faire violence et d'arrêter ces conversations intérieures entre moi et moi qui pense ce que lui pense.


Les yeux dans les yeux, Monsieur BOURDIN, je ne penserai plus à sa place!







1 commentaire:

Unknown a dit…

Ce n'est pas le propre de la femme de croire qu'elles savent ce qu'il y a dans notre tête ? :)

Je dis ça, mais ça m'arrive aussi et c'est prise de tête.