mardi 19 février 2013

Elisa, cherche moi des poux!

Je dois le reconnaître, je ne suis pas peu fière du titre de cette chronique.  Petit titre de Gainsbourg ça passe toujours.
Mais pourquoi ce titre vous demandez-vous derrière votre écran?

Chercher des poux: chercher à se quereller avec quelqu'un pour des motifs sans importance.

Voilà mon plus gros problème dans la vie et particulièrement dans mes relations avec les mecs.
Quand tout va bien, je cherche la bébête.
Pourquoi?
Et là, des centaines d'euros de psychothérapie plus tard, je n'ai toujours pas la réponse.

Le mec peut faire l'amour comme un Dieu grec, cuisiner comme Cyril Lignac, converser avec moi comme Stanford Bridge, chanter comme Matthieu Chedid et jouer de la guitare comme Jimmy Hendrix, j'aurai toujours besoin de lui reprocher un truc. C'est un besoin physiologique de la pyramide de Maslow pour moi.

Alors certains diront que c'est parce que je n'ai pas rencontré la bonne personne et que donc j'ai besoin de "battle" pour que mon couple existe mais là je dis NON.
Tous les mecs que j'ai eu étaient différents.
Y'a eu du patient, de l'impatient, de l'impulsif, du calme, ceux qui rentraient dans mon jeu et ceux qui contournaient mais peu importe la réceptivité de l'autre en face, j'ai besoin de titiller.

Alors du coup, on atterrit dans des conflits totalement rocambolesques.
Il y a des couples qui se disputent pour des sujets de ouf comme le droit ou non à l'euthanasie, l'adoption pour tous ou encore les effets de la mondialisation mais moi je suis plutôt du genre à créer un conflit juste par pur plaisir pour une expression qui ne m'a pas plu sur un sms comme par exemple "roooooo". Oui, je déteste qu'un mec m'écrive "roooooo" sur un texto. Ça peut me mettre dans tout mes états en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire ou encore un mec qui fait un caprice pour aller manger dans un resto américain et qui prends des pâtes au final alors que nous sommes à deux pas d'un vrai restaurant italien.
Que de détails qui me donnent matière à créer un mini-conflit sans intérêt qui durera quinze minutes à tout casser mais qui m'aura donner ma dose d'adrénaline nécessaire afin que je passe une bonne soirée.

Bon, moi je me connais. Tout va bien. Mais le mec en face, il est un peu en suspense.

Suis-je la seule à vouloir créer des mini-disputes?  Est-ce le signe forcément d'un manque de quelque chose dans le couple?

Je me pose des questions.
Ne pas être en couple ne me manque pas. Les repas avec les beaux-parents, aller le voir jouer comme un pied au foot le dimanche, me taper ses potes relous et alcooliques, passer des heures à Micromania pour trouver un jeu vidéo à la con, batailler pour qu'il accepte de porter un noeud pap' ...
Autant de choses qui ne me manquent pas...

Par contre, l'engueuler parce qu'il ne range pas ses affaires qui traînent, parce qu'il fait des fautes de ouf sur ses sms, parce qu'il a oublié de poster sa lettre à la CAF, parce qu'il veut des pâtes dans un resto ricain et bien ça, ça me manque!
Masochiste bonjour!

Une relation trop calme m'ennuie. J'ai besoin que ça bouge, que ça vive, que ça clashe pour que je m'épanouisse un minimum.
Non, je ne suis pas du tout compliquée comme meuf!

On me reproche souvent d'être trop masculine dans ma façon d'envisager et de gérer une relation. Oui ROBERT c'est moi!
Mais quand il s'agit de provoquer par pur plaisir son mec, de faire la gueule juste parce que je l'ai décidé sans aucun motif réellement valable qui rentre dans la charte des disputes justifiées, là il n'y aucun doute je suis une vraie fille!






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